mardi 27 septembre 2016

Etretat, bien sûr !

Bravo à tous les élèves qui ont répondu à la question du 17 septembre et mention spéciale à Youna qui a été la plus réactive !

Les quatre tableaux de cet article représentent les falaises d'Etretat, en Seine-Maritime. On y aperçoit : la Porte d'Aval sur le tableau 1 (également visible, mais du point de vue opposé, dans la toile de Monet), la Falaise d'Amont sur le tableau 2, la Manneporte (en un seul mot, signifiant "grande porte") sur le tableau 3 et l'Aiguille creuse sur le tableau 4.

La vidéo ci-dessous, filmée grâce à un drone, vous permettra de mieux visualiser les lieux :

En raison de ses monumentales falaises de craie blanche et des changements soudains de lumière que l'on peut y observer, le petit village d'Etretat est devenu, au XIXe siècle, un lieu très apprécié des artistes peintres et une station balnéaire très renommée, desservie par le train dès 1890. 

Le peintre impressionniste Claude Monet, notamment, y a séjourné à quatre reprises et a représenté les falaises étretataises dans plus de quatre-vingts tableaux. 

La vidéo suivante vous donnera un aperçu des peintres qui ont fréquenté Etretat et de leurs œuvres. Vous y remarquerez, comme un fil directeur à tous les tableaux, l'importance du ciel et des falaises sur lesquelles la lumière vient se réfléchir. C'est beau, non ?


Et les écrivains dans tout ça ? Maurice Leblanc y plante le dénouement de son roman intitulé ... L'Aiguille creuse. C'est dans cette falaise en effet que le personnage d'Arsène Lupin découvre un trésor bien gardé !

Quant à Maupassant, grand connaisseur des lieux (voir article précédent), il fait d'Etretat le décor de deux de ses nouvelles, notamment "Le Modèle", que nous avons lue en classe et dont la description initiale ressemble à un tableau. Rappelez-vous :
    "Arrondie en croissant de lune, la petite ville d’Étretat, avec ses falaises blanches, son galet blanc et sa mer bleue, reposait sous le soleil d’un grand jour de juillet. Aux deux pointes de ce croissant, les deux portes, la petite à droite, la grande à gauche, avançaient dans l’eau tranquille, l’une son pied de naine, l’autre sa jambe de colosse ; et l’aiguille, presque aussi haute que la falaise, large d’en bas, fine au sommet, pointait vers le ciel sa tête aiguë.
Claude Monet, Etretat, la Plage et la Porte d'Aval, 1884
     Sur la plage, le long du flot, une foule assise regardait les baigneurs. Sur la terrasse du Casino, une autre foule, assise ou marchant, étalait sous le ciel plein de lumière un jardin de toilettes où éclataient des ombrelles rouges et bleues, avec de grandes fleurs brodées en soie dessus. Sur la promenade, au bout de la terrasse, d’autres gens, les calmes, les tranquilles, allaient d’un pas lent, loin de la cohue élégante."
Claude Monet, Terrasse à Sainte-Adresse, 1867
Claude Monet, Sur la plage de Trouville, 1870

A présent, je vous mets au défi de trouver le titre de la seconde nouvelle de Maupassant qui se déroule à Etretat, de la lire et de répondre à la question suivante : pourquoi M. d'Arnelles n'est-il pas présent au rendez-vous attendu ?

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