mercredi 28 décembre 2016

La question de la semaine n°8 - Solutions et résultats.

Un grand bravo à Romane et Simon qui ont disputé un match très serré ! Romane remporte deux points et Simon trois points. Je félicite leur assiduité !

Le texte que vous avez pu entendre hier soir est un extrait de Bel-Ami. Ce roman, le second écrit par Maupassant, a d'abord été publié en feuilleton dans le journal Gil Blas puis édité la même année, en 1885, chez l'éditeur Havard.


Première édition de Bel-Ami
chez l'éditeur Havard en 1885. 

Cette œuvre raconte le parcours de Georges Duroy, un jeune Normand sans scrupules venu à Paris pour réussir à tout prix et gravir les échelons de la société ainsi que du pouvoir. Sans talent particulier mais avec un physique de séducteur, cette "graine de gredin", ainsi que l'appelait Maupassant, parvient à se hisser au plus haut niveau, grâce aux femmes qu'il conquiert et qui servent l'une après l'autre son ambition... 


Monsieur Louis Pascal, Henri de Toulouse-Lautrec, 1891.
Ce tableau est souvent utilisé comme première de couverture
de certaines éditions de Bel-Ami.

Gravir les échelons, se hisser au plus haut... la montée des marches décrite dans le texte d'hier, que vous pouvez relire ici dans son intégralité (1), symbolise à ce titre la réussite future de Georges Duroy, et annonce la puissance des apparences qui permettra au personnage d'"arriver". Dans cet extrait, situé au début du roman, Duroy n'a pas encore reçu le surnom de "Bel-Ami", mais il prend conscience de son pouvoir de séduction avant de faire sa première entrée dans le monde, chez Charles Forestier, un journaliste influent dont il épousera plus tard la femme...


Illustration du roman par Ferdinand Bac pour l'éditeur Paul Ollendorff en 1894


Si vous souhaitez écouter d'autres passages de Bel-Ami ou en apprendre davantage sur ce roman, vous pouvez suivre intégralement l'émission d'où provient l'extrait d'hier :





Chaque samedi, sur France Inter, le comédien Guillaume Gallienne anime l'émission "Ça peut pas faire de mal", dans laquelle il lit des extraits d’œuvres littéraires. Je vous en recommande l'écoute régulière (2)...

A l'automne 2015, trois émissions ont été consacrées à Guy de Maupassant. En classe nous écouterons très bientôt d'autres textes extraits de cette trilogie.

A très vite !

(1) La version Open Dyslexic est disponible .
(2) Sans transition : s'il y a des amateurs de la saga Harry Potter, l'émission de samedi dernier (le 24/12/16, donc...) était consacrée au plus célèbre des sorciers à lunettes... 

mardi 27 décembre 2016

La question de la semaine n°8

Noël continue car il y a une guirlande de points à remporter ce soir...

Les questions de la semaine n°8

Cliquez ici pour écouter l'extrait sonore puis répondez aux questions suivantes :


1. Où cette scène se passe-t-elle ? 

2. Qu'est-ce qui étonne et ravit le personnage ?

3. Comment s'appelle le personnage ?

4. De quelle œuvre écrite par Maupassant le texte que vous venez d'entendre est-il extrait ?

5. A quel genre littéraire cette œuvre appartient-elle ?


Indice 1 : L' œuvre a été publiée en feuilleton dans le Gil Blas entre le 06 avril et le 30 mai...

Indice 2 : ... mais de quelle année ?... Relisez donc l'article intitulé "Un réveillon" !

Chaque bonne réponse rapporte un point.

Vous préciserez le numéro de la question à laquelle vous répondez et vous ferez des phrases... 

A tout de suite !

samedi 24 décembre 2016

Un Réveillon...

Contée par un narrateur amateur de chasse et de Normandie, ressemblant à Maupassant, la nouvelle de la semaine s'intitule "Un Réveillon". Cette histoire douce-amère, cocasse autant que macabre, a été publiée le 05 janvier 1882 dans le journal Gil Blas, sous le pseudonyme de Maufrigneuse (1). Vous pouvez accéder à la version Open Dyslexic en cliquant ici.

Fondé en 1879, le Gil Blas est à l'époque un quotidien politique et littéraire qui a du succès. Maupassant y collabore de 1881 à 1891. C'est notamment dans ce journal qu'il fait publier sous forme de feuilletons, c'est-à-dire par extraits quotidiens, ses deux premiers romans : Une Vie (du 27 février au 06 avril 1883) puis Bel-Ami (du 06 avril au 30 mai 1885).

La manchette du Gil Blas du 05 janvier 1882. Source : gallica.bnf.fr

La Bibliothèque Nationale de France a mis en ligne l'intégralité des numéros du Gil Blas. Quelle chance ! Si vous souhaitez feuilleter l'exemplaire du jeudi 05 janvier 1882, connaître les prévisions météorologiques de ce jour ou vous amuser des publicités de l'époque, rendez-vous . La nouvelle de Maupassant figure sur la première page...

Bon "Réveillon" et à mardi, 19h !

(1) Pour connaître l'origine de ce pseudonyme utilisé à de multiples reprises par Maupassant, (re)lisez la solution à la question de la semaine n°6.

vendredi 23 décembre 2016

La question de la semaine n°...

C'est encore Noël car il y a plusieurs points à gagner cette semaine !

Les questions de la semaine n°8

Question 1 : Observez les deux images ci-dessous puis indiquez l'auteur de chaque œuvre.





Question 2 : Quel est le rapport entre Guy de Maupassant et le cinéaste évoqué à la question 1 ?

Question 3 : 

mercredi 21 décembre 2016

La question de la semaine n°7 - Solutions et résultats.

Romane pour les 4A et Simon pour les 4B étaient aux pièces hier... Chacun remporte un point. Bravo à vous deux !

En décembre 1868, dans une lettre adressée à son ami le peintre Frédéric Bazille, Claude Monet trouvait la campagne normande "peut-être plus agréable encore l'hiver que l'été". Le blanc qui recouvre la nature favorise les variations de lumières et multiplie les nuances...

Le premier tableau s'intitule La Charrette. Route sous la neige à Honfleur. Il a été réalisé en 1867 :


Le port normand de Honfleur et ses environs ont toujours attiré les peintres. Le toit que l'on voit à gauche serait celui de la ferme Saint-Siméon, sur les hauteurs de la ville, un lieu très fréquenté par les artistes venus poser leur chevalet en Normandie : cette auberge est parfois surnommée le "berceau de l'impressionnisme". Gustave Courbet, Eugène Boudin, Adolphe Cals ou encore Johan-Barthold Jongkind y venaient régulièrement, parfois accompagnés de leurs amis poètes Charles Baudelaire et Ernest Cabaner.

 La ferme Saint Siméon au-dessus de la baie de Seine,
Eugène Boudin, 1854-1857

Adolphe Cals, Le Déjeuner à Honfleur (Côte-de-Grâce), 1875

C'est à Honfleur, dans la maison de son beau-père, que Charles Baudelaire composa le dernier poème de son recueil Les Fleurs du Mal. Pour le poète, "Honfleur a toujours été le plus cher de [ses] rêves". Le très beau poème "Le Port", dans Le Spleen de Paris, rappelle d'ailleurs certaines toiles de Jongkind ou Boudin.

Eugène Boudin, Navires dans le port à Honfleur, 1856


Le second tableau, daté de 1885, a pour titre Le Givre à Giverny :


Giverny est un petit village normand proche de Vernon. En avril 1883, Claude Monet s'installe, au lieu-dit "Le Pressoir", dans une maison entourée d'un jardin et d'un verger. Le peintre conservera cette demeure jusqu'à la fin de sa vie, transformant sans cesse le jardin et les bassins : c'est là que se trouve la pièce d'eau qui lui inspirera les célèbres nymphéas...

Claude Monet à Giverny, entre 1899 et 1909
  Photographie de Lilla Cabot Perry
L'Entrée de Giverny en hiver, Claude Monet, 1885

A très bientôt !

mardi 20 décembre 2016

La question de la semaine n°7

C'est l'hiver demain ! Cette saison a beaucoup inspiré le peintre impressionniste Claude Monet lorsqu'il était en Normandie...

La question de la semaine n°7

Reconstituez le puzzle attribué à votre classe puis indiquez le titre du tableau qu'il représente.

Pour les élèves de 4A :
Indice pour trouver le titre du puzzle 1 : Elle roule au milieu de la route !

Pour les élèves de 4B :

Indice pour trouver le titre du puzzle 2 : Ce paysage, recouvert de givre, a été peint non loin de Giverny.
 
Pour être acceptée, votre réponse devra indiquer clairement à quel puzzle le titre correspond et le titre devra être donné intégralement

Bonnes recherches et à tout de suite !

dimanche 18 décembre 2016

"Un souvenir de Noël ?

...Un souvenir de Noël ?...
Et tout à coup il s'écria : 
Mais si, j'en ai un, et un bien étrange encore ; c'est une histoire fantastique. J'ai vu un miracle ! Oui, Mesdames, un miracle, la nuit de Noël."
Si vous voulez découvrir à quel miracle le docteur Bonenfant a assisté, venez lire ce "Conte de Noël" (cliquez ici pour la version OpenDyslexic)...

Publié le 25 décembre 1882 dans le journal Le Gaulois puis en novembre 1883 dans le recueil Clair de Lune, ce texte nous entraîne dans la campagne normande paralysée par la neige. Il se passe d'étranges choses chez le forgeron Vatinel...



Claude Monet, La Pie.
Cette toile a été peinte aux alentours d'Etretat en 1868-1869.

La nouvelle se termine par un miracle dans la petite église du village. C'est un dénouement pour le moins étonnant de la part de Maupassant, qui montra toute sa vie de la méfiance à l'égard de la religion et de ses représentants.

Sans doute cette histoire est-elle à prendre au second degré. Comme son titre l'indique, il s'agit là d'un "conte" où la magie est donc permise, et puis le docteur de l'histoire s'appelle Bonenfant, patronyme quelque peu péjoratif quand on sait que la locution "bon enfant" signifie "simple et naïf"...

Ce qui est certain en tout cas, c'est qu'on trouve dans ce texte le thème de la folie, un sujet cher à Maupassant et qui n'est pas sans lien avec son histoire personnelle...

Bonne lecture, et à mardi, 19h, pour le jeu de la semaine ! 

mercredi 14 décembre 2016

La question de la semaine n°6 - Solution et résultat.

Lou a été la plus rapide cette semaine : bravo !

Tous ces noms sont les pseudonymes utilisés par Maupassant pour signer ses textes au début de sa carrière d'écrivain. La plupart sont des références à des œuvres littéraires. 

Caricature de Maupassant par Coll-Toc pour la revue Les Hommes d'aujourd'hui, 1885.

Joseph Prunier : Il s'agit du surnom donné à Maupassant par ses amis Léon Fontaine et Robert Pinchon, avec lesquels il aimait faire du canot aux alentours d'Etretat. C'est avec ce nom qu'il signa sa première et effrayante nouvelle, "La Main d'écorché", dont il a déjà été question sur le blog et que vous pouvez toujours lire ici.

Selon le spécialiste Louis Forestier, ce surnom moqueur serait la contraction de "Joseph Prudhomme" et "Henry Monnier". Au milieu du 19e siècle, l'illustrateur et dramaturge Henry Monnier avait créé un personnage niais, mercantile et prétentieux nommé "Joseph Prudhomme"... Ce bonhomme satisfait est le modèle même de la bêtise dont aimait à rire Maupassant (1)...

Joseph Prudhomme représenté par Henry Monnier

Maufrigneuse : Maupassant utilisa ce nom pour les contes qu'il publia à partir de 1881 dans le journal Gil Blas, car il signait déjà sous son vrai nom dans Le Gaulois, auquel il collaborait depuis plus longtemps. C'est ce pseudonyme qu'il prit ainsi pour la nouvelle "Toine" que j'ai mise en ligne vendredi dernier.

La duchesse de Maufrigneuse, illustration pour La Comédie Humaine d'Honoré de Balzac

Ce nom fait référence à l'une des héroïnes inventées par le romancier Honoré de Balzac que Maupassant admirait. Il s'agit de Diane d'Uxelles, duchesse de Maufrigneuse, une redoutable et puissante séductrice. Doit-on y voir un reflet féminin de notre auteur ?

Guy de Valmont : Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce pseudonyme que Maupassant utilisa notamment pour signer sa nouvelle "Sur l'Eau". Ce nom pourrait tirer son origine de Valmont, un petit village normand près d'Yvetot. Valmont est aussi le nom d'un des personnages principaux du livre Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. C'est un roman que Maupassant appréciait.

Chaudrons du Diable : Ce nom peu... amène est celui d'un lieu-dit sous les falaises d'Etretat... Maupassant l'a utilisé pour signer, en 1880 dans le journal Le Gaulois, une chronique sur cette ville.

Nous ne parlerons pas, bien sûr, des petits surnoms donnés par les proches (2)...

A bientôt !

(1) Pour le plaisir, voici un petit florilège des groooosses âneries que Monnier fait dire à Monsieur Prudhomme : "C'est mon avis et je le partage."; "Un soldat doit être prêt à mourir pour sa patrie. Même au prix de sa vie." ou encore "Nous attendons du monde, tu mettras tes bijoux, tes bracelets. Quand on est riche, il faut le montrer". On n'est pas loin, je trouve, des réparties absurdes qui nous avaient fait rire l'an dernier dans On purge Bébé ! de Feydeau. Qu'en pensez-vous ?
 
(2) Si, on en parle ?  Sa maman le surnommait son "poulain échappé". En fait, son entourage a eu tendance à l'identifier à un animal. Ses amis voyaient en lui un taureau. Pour Gustave Flaubert, c'était un "petit taureau breton"; pour le philosophe Hippolyte Taine un "taureau triste". A Fécamp, sa grand-mère l'appelait son "rat de quai"... Ses ennemis - dont Jean Lorrain, l'ancien ami d'enfance - l'assimilèrent à un étalon.

mardi 13 décembre 2016

La question de la semaine n°6

Cette semaine, il y a un seul et unique point à remporter... Qui parmi vous sera le plus efficace ?

La question de la semaine n°6

Qui sont Joseph Prunier, Maufrigneuse, Guy de Valmont et Chaudrons du Diable ?

Pas d'indice : une recherche Internet bien menée doit suffire...

J'attends une explication claire et précise, dans un français le plus correct possible (oui, ça signifie majuscule et point, verbe conjugué et accords respectés...).

A tout de suite !

Le livre de la semaine #9

A propos de philosophes et philosophie, partez à la découverte de la collection Phil'Art ! Cette semaine, intéressons-nous au volume sur l'imaginaire :






Ce documentaire est à retrouver dans le rayon philosophie du CDI, cote 153.3

vendredi 9 décembre 2016

A découvrir, à parcourir, à dévorer...

Le mois dernier, j'ai publié sur ce blog les textes que vous aviez rédigés au sujet des thèmes fréquemment abordés par Maupassant. 

Vous aurez l'occasion de découvrir, au fil de vos futures lectures - cette année ou plus tard - d'autres sujets chers à notre écrivain normand. Dans ses œuvres, Maupassant évoqua souvent la guerre franco-prussienne de 1870 ; l'eau (la Seine, la Manche ou la Méditerranée) ; la vie des employés des ministères parisiens où il travailla lui-même ou encore la folie qui le toucha personnellement ainsi que son petit frère Hervé.

Une vision sombre de la vie se dégage de tous ces thèmes. Ce pessimisme a en partie été influencé par Arthur Schopenhauer (1788-1860), un penseur allemand que Maupassant admirait. Pour Schopenhauer, le bonheur n'est qu'une illusion et les plaisirs ne sont qu'éphémères. Les  hommes sont condamnés à souffrir car leurs désirs sont toujours déçus. Le philosophe nous conseille de nous détacher de tout désir et de toute volonté.


Arthur Schopenhauer, photographie de Jacob Seib, 1852.

Repensez à Ambroise dans "Le Masque" ; à Mathilde Loisel dans "La Parure"... Ces personnages insatisfaits et malheureux, courant après des désirs qu'ils n'assouviront jamais, semblent des illustrations parfaites des idées de Schopenhauer.

Maupassant rendit hommage au célèbre philosophe dans une nouvelle de 1883 intitulée "Auprès d'un mort" et cultiva auprès de certaines de ses connaissances une attitude détachée et indifférente, apparemment dépouillée de tout désir. Un contemporain, Georges Porto-Riche, le décrivit ainsi : "Tous les hommes et toutes les choses doivent avoir la même importance ou la même insignifiance à ses yeux. [...] Si on le jalouse, lui ne jalouse personne. [...] Il n'appartient à aucune coterie, il n'est d'aucune bande. [...] Ce qui l'intéresse, c'est la nature. [...] Pour les champs, les bois, les rivières, cet insensible a du cœur."

Néanmoins, d'autres témoignages nous peignent un Maupassant jovial et farceur, amateur de canulars et toujours fidèle à ses amis. Cette facette plus joyeuse et plus comique transparaît dans certains de ses textes. 

Pour vous permettre d'approfondir votre connaissance de l’œuvre de Maupassant, dans ses aspects sombres mais aussi légers, je posterai sur ce blog, le plus régulièrement possible, certaines de ses nouvelles. Tantôt enjouées et comiques, tantôt pathétiques voire tragiques, ces textes auront tous la Normandie pour point commun.

Nous commençons cette semaine avec la lecture de l'amusante "Toine". 

A découvrir, à parcourir, à dévorer, donc...

N.B. : Pour les élèves dyslexiques, la version Open Dyslexic est disponible en cliquant ici.

mercredi 7 décembre 2016

La question de la semaine n°5 - Solutions et résultats.

Bien joué, Youna et Simon : vous remportez chacun un point !

Ce tableau figurait déjà dans l'article de Mme Brousté du 30 septembre. Il s'intitule Impression, soleil levant : il a été peint par Claude Monet en 1872 ou 1873. 

Il s'agit d'une vue du port du Havre que le peintre avait observée un matin depuis sa fenêtre. Il voulait faire un paysage en tenant compte de son impression et de l'atmosphère, plutôt qu'un tableau très précis. C'est ce qui explique le titre ainsi que l'omniprésence de la brume qui rend flous les contours : on devine seulement, à l'arrière-plan, le port normand avec ses mâts, ses grues et ses cheminées d'usine.


En avril 1874, cette toile est visible à l'exposition de la "Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs". Louis Leroy, critique d'art, dit alors avec ironie : "Impression, j'en étais sûr, je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans." Par la suite, il rédige, pour le journal Charivari, un article intitulé "L'exposition des Impressionnistes". Cherchant à faire un jeu de mots moqueur à partir de cette mauvaise impression qu'il a eue, Louis Leroy a donné sans le vouloir son nom à cette nouvelle façon de peindre...

A très bientôt !

mardi 6 décembre 2016

La question de la semaine n°5

A l'occasion des quatre-vingt-dix ans de la mort de Claude Monet, décédé le 5 décembre 1926, votre recherche cette semaine portera sur l'une de ses toiles les plus célèbres.

Tous à vos claviers : il y a deux points à remporter ! 

Les questions de la semaine n°5

1. De quel tableau impressionniste très célèbre l'image ci-dessous est-elle un détail ?
2. Quelle ville normande y est représentée ?


Indice n°1 : Lors d'une exposition d'avril 1874, ce tableau de Claude Monet fit ... forte impression !

Indice n°2 : Ce tableau est désormais exposé au musée Marmottan qui présente en ligne sa collection de toiles de Monet...

Vous répondrez en faisant une phrase... Les commentaires modifiés ne seront pas comptés.

La publication de cet article a été programmée, car j'assiste actuellement à un conseil de classe : je vous répondrai dès que possible. A tout à l'heure !

Le livre de la semaine... #8

... Est une revue !
A partir du numéro 121 du magazine Virgule, retrouve l'adaptation en bande dessinée du Horla par l'illustrateur Guillaume Sorel.




mercredi 30 novembre 2016

La question de la semaine n°4 - Solution et résultat.

Romane remporte le point de la semaine, bravo !

Ces deux descriptions d'automne (Maupassant aurait pu les écrire ce mois-ci, vous ne trouvez pas ?) étaient l'occasion de vous parler de son avant-dernier roman Fort comme la Mort


Paru en 1889, ce récit relate les dernières années d'un peintre parisien en vogue, Olivier Bertin. Dans l'extrait d'hier, proche du dénouement, le personnage déambule dans les rues de la capitale, désœuvré et anéanti. Il ne peut s'empêcher d'aimer Annette de Guilleroy, la fille de sa maîtresse : il retrouve en elle la beauté et la jeunesse qu'il avait connues et aimées chez sa mère, désormais âgée. Le choix de l'automne comme cadre à ce passage n'est pas un hasard...


Peu question de Normandie dans cet ouvrage (j'espère que vous me pardonnerez ce petit écart à la règle !) mais on y retrouve développés les thèmes chers à Maupassant qui ont été évoqués toute la semaine sur ce blog : le temps qui passe, le vieillissement, le déclin ainsi que la puissance et l'impossibilité de l'amour. Fort comme la Mort est, pour utiliser un terme que vous maitrisez bien désormais, un roman "tragique".

A la semaine prochaine (mardi, 19 h pétantes !) pour une nouvelle question...

mardi 29 novembre 2016

La question de la semaine n°4

Lisez ces descriptions extraites d'un roman de Guy de Maupassant puis répondez à la question posée :
"Dès qu’il eut mis le pied dehors, un froid vif le saisit, ce premier froid crispant de la première gelée qui détruit, en une seule nuit, les derniers restes de l’été.
Tout le long des boulevards, c’était une pluie épaisse de larges feuilles jaunes qui tombaient avec un bruit sec et menu. Elles tombaient, à perte de vue, d’un bout à l’autre des larges avenues entre les façades des maisons, comme si toutes les tiges venaient d’être séparées des branches par le tranchant d’une fine lame de glace. Les chaussées et les trottoirs en étaient déjà couverts, ressemblaient, pour quelques heures, aux allées des forêts au début de l’hiver. Tout ce feuillage mort crépitait sous les pas et s’amassait, par moments, en vagues légères, sous les poussées du vent.
C’était un de ces jours de transition qui sont la fin d’une saison et le commencement d’une autre, qui ont une saveur ou une tristesse spéciale, tristesse d’agonie ou saveur de sève qui renaît.
[...]
Et il se retrouva bientôt sur le boulevard couvert de feuilles mortes. Elles ne tombaient plus, les dernières ayant été détachées par une longue rafale. Leur tapis rouge et jaune frémissait, remuait, ondulait d’un trottoir à l’autre sous les poussées plus vives de la brise grandissante.
Tout à coup une sorte de mugissement glissa sur les toits, ce cri de bête de la tempête qui passe, et, en même temps, un souffle furieux de vent qui semblait venir de la Madeleine s’engouffra dans le boulevard.
Les feuilles, toutes les feuilles tombées qui paraissaient l’attendre, se soulevaient à son approche. Elles couraient devant lui, s’amassant et tourbillonnant, s’enlevant en spirales jusqu’au faîte des maisons. Il les chassait comme un troupeau, un troupeau fou qui s’envolait, qui s’en allait, fuyant vers les barrières de Paris, vers le ciel libre de la banlieue. Et quand le gros nuage de feuilles et de poussière eut disparu sur les hauteurs du quartier Malesherbes, les chaussées et les trottoirs demeurèrent nus, étrangement propres et balayés.
Bertin songeait : « Que vais-je devenir ? Que vais-je faire ? où vais-je aller ? » Et il retournait chez lui, ne pouvant rien imaginer.
Un kiosque à journaux attira son œil. Il en acheta sept ou huit, espérant qu’il y trouverait à lire peut-être pendant une heure ou deux."
La question de la semaine n°4

 Dans quel roman ces deux descriptions apparaissent-elles ?

Indice : Le nom du personnage principal de ce roman est donné dans l'extrait : cela devrait guider vos recherches sur Internet...

Vous répondrez en faisant une phrase verbale que vous ponctuerez...

A tout de suite !

Le thème de l'amour dans les nouvelles de Maupassant

Dans ses nouvelles, Maupassant évoque différentes formes d'amour.

    Il y a d'abord l'amour maternel, dans "Aux Champs" et "L'Abandonné". Cet amour est souvent synonyme de sacrifice.
    Dans "Aux Champs", la mère Tuvache aime son fils et refuse de le vendre. En revanche, l'autre mère, la mère Vallin, accepte de se séparer de son fils, mais c'est pour qu'il mène par la suite une belle vie, comme le confirme son apparition à la fin du récit : "Il [Charlot Tuvache] prenait vingt et un ans quand un matin, une brillante voiture s'arrêta devant les deux chaumières. Un jeune monsieur [il s'agit du fils Vallin qui a été vendu] avec une chaîne en or descendit, donnant la main à une vieille dame en cheveux blancs.
     Dans "L'Abandonné", Mme de Cadour souhaite revoir son fils qui lui manque terriblement : "Que de fois, depuis quarante ans, elle avait voulu partir pour le voir, pour l'embrasser." Elle a dû abandonner son fils, puisqu'il était né d'une liaison avec M. d'Apreval, qui n'est pas son mari. 

     Maupassant parle aussi des couples dans ses nouvelles et l'image qu'il donne de leur amour est souvent négative.
      La nouvelle "Le Modèle" présente un amour qui ne dure pas entre Jean Summer et Joséphine. La rupture imposée par le peintre pousse la jeune femme à sauter d'une fenêtre : "Elle le regarda une seconde, d'un œil fixe, terrible, affolé ; puis, prenant son élan comme pour sauter une haie dans les champs, elle passa devant moi, devant lui, franchit la balustrade et disparut."
      Dans "L'Abandonné", l'amour sincère entre M. d'Apreval et Mme Cadour est condamné à rester secret et impossible, car tous les deux sont déjà mariés à une autre personne : "On l'avait mariée, comme on marie les jeunes filles. Elle ne connaissait guère son fiancé, un diplomate, et elle vécut avec lui, plus tard, de la vie de toutes les femmes du monde. Mais voilà qu'un jeune homme, M. d'Apreval, marié comme elle, l'aima d'une passion profonde ; et pendant une longue absence de M. de Cadour, parti aux Indes en mission politique, elle succomba. [...] Comme elle se rappelait tous les détails maintenant, ses baisers, ses sourires, son arrêt sur la porte pour la regarder en entrant chez elle. Quels jours heureux, ses seuls beaux jours, si vite finis !"
     Le conte "Adieu" parle de l'amour de Pierre Carnier pour Julie Lefèvre : "Je fus bientôt pincé comme je ne l'avais jamais été. Elle me ravageait le cœur." Néanmoins cet amour ne peut pas exister, car Pierre Carnier part à l’étranger au bout de trois mois : "... je partis pour l'Amérique, le cœur tournoyé de désespoir. Mais sa pensée demeura en moi persistante et triomphante."
     Enfin, dans "Le Masque", Denise aime éperdument Ambroise. Elle le laisse à son plaisir de séduire d'autres femmes sans jamais l'abandonner, malgré sa propre souffrance : "Il m'a emmenée ce soir-là; et je ne l'ai plus quitté, jamais, pas un jour, malgré tout ! Oh ! Il m'en a fait voir de dures !"

     Dans les nouvelles de Maupassant, l'amour est la plupart du temps cruel car il est impossible, ignoré ou parce qu'il pousse les personnages à faire de mauvais choix.
      
Léa B., Célia D., Léa D., Louise R.

Le livre de la semaine #7

En lien avec l'article sur le thème de l'argent dans les nouvelles de Maupassant, retrouvez cette semaine La dot dans le recueil Quatre nouvelles réalistes sur l'argent. L'occasion de découvrir aussi des nouvelles d'Alfred de Musset, Prosper Mérimée et Auguste de Villiers de L'Isle Adam.

lundi 28 novembre 2016

Le thème du remords dans les nouvelles de Maupassant

Les nouvelles qui parlent du remords sont "Aux Champs", "La Parure", "L'Abandonné" et "Le Petit Fût".

Dans "Aux Champs", le remords est ressenti par les Tuvache qui auraient pu vendre leur fils Charlot et avoir une vie meilleure. Dans "L'Abandonné" aussi, le remords est celui de Mme de Cadour qui regrette l'abandon de son fils, dans lequel elle ne se reconnaît pas quarante ans plus tard.

Dans "La Parure", le remords pour les personnages est d'avoir travaillé pendant dix ans pour rembourser une parure qui ne valait pas très cher.

Dans "Le Petit Fût", Chicot regrette d'avoir conclu le viager avec la mère Magloire, car elle ne meurt pas et il doit payer chaque mois sans avoir la ferme.

Justine C., Océane F., Nathan L.

dimanche 27 novembre 2016

Le thème des femmes dans les nouvelles de Maupassant.

Les femmes sont omniprésentes dans la plupart des nouvelles de Maupassant.

Dans "Aux Champs" et "L'Abandonné", c'est le côté maternel et protecteur des femmes qui est mis en avant. Dans la première nouvelle, les deux mères veulent le meilleur pour leur fils, mais de façon différente : madame Tuvache veut à tout prix garder son enfant auprès d'elle, tandis que madame Vallin souhaite que son fils ait une belle vie et une bonne éducation en allant vivre chez les d'Hubières. Dans "L'Abandonné", madame de Cadour a abandonné son fils pour lui éviter le déshonneur, car il est né de sa liaison avec son amant.

Dans la nouvelle "Le Masque" se dégage du personnage de Denise une image aimante et attentionnée : elle a dévoué sa vie à son mari.

Les autres nouvelles donnent à voir une image plus négative : dans "Le Modèle", la jeune femme est présentée comme excessive et elle tente de se tuer par passion pour Jean Summer. Dans "La Parure", Mathilde Loisel est une insatisfaite, envieuse d'une vie différente de la sienne. Enfin, "Adieu" insiste sur le changement physique des femmes : le narrateur n'arrive pas à reconnaître celle qu'il a aimée quelques années auparavant.

Sullivan G., Romane L. , Youna S.-L.

samedi 26 novembre 2016

Le thème de l'argent dans les nouvelles de Maupassant.

"La Parure" parle d'argent, Mathilde Loisel regrette de ne pas avoir épousé un homme plus fortuné : "Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des sièges et de la laideur des étoffes". 

Le conte "Aux Champs" évoque aussi ce thème, quand les Vallin décident de vendre leur enfant après avoir négocié le prix : "Cent francs par mois c'est point suffisant pour nous priver du p'tit ; ça travaillera dans quéqu'z'ans ct'éfant ; i nous faut cent vingt francs."

"Le Petit Fût" parle d'argent quand le viager est négocié : "J'vous donne, chaque mois, cent cinquante francs."

Dans toutes les nouvelles où il en est question, l'argent provoque de la souffrance (les Loisel se ruinent pour rembourser le collier) et de la cruauté : les Tuvache jalousent les Vallin ; maître Chicot provoque la mort de la mère Magloire.

Pauline B., Alyson P.; Alexandra R.

vendredi 25 novembre 2016

Le thème des mères dans les nouvelles de Maupassant.

Les personnages des nouvelles de Maupassant sont souvent des mères et ce qui se passe pour elles est cruel.

Dans la nouvelle "Aux Champs", les Vallin vendent leur enfant, Jean, pour que celui-ci ait une vie plus confortable aux côtés de M. et Mme d'Hubières. La mère Tuvache a fait le choix de garder son fils Charlot, et pense avoir fait pour le mieux. Cependant, quand Charlot voit ce qu'est devenu Jean vingt ans plus tard, il en est jaloux et reproche à ses parents de ne pas l'avoir vendu. A la fin de la nouvelle, le mère Tuvache voit son fils Charlot partir pour ne plus revenir.

Pour finir, dans la  nouvelle "L'Abandonné", madame de Cadour et son amant monsieur d'Apreval ont un fils. Le problème est que madame de Cadour a un mari, elle ne peut donc pas garder l'enfant et doit l'abandonner. Elle ne le revoit que quarante années plus tard, lors de vacances à Fécamp, et souffre de voir ce qu'il est devenu : un paysan qui lui est totalement étranger.

Lolita B., Déborah R., Maëvane S.-E.

jeudi 24 novembre 2016

Le livre de la semaine #6

Le livre de la semaine est... Un magazine !

Le Petit Léonard n°26 consacre un dossier au peintre Claude Monet ; un dossier à retrouver au CDI !



Le thème du temps qui passe dans les nouvelles de Maupassant.

Les nouvelles qui comportent le thème du temps qui passe sont "Adieu", "L'Abandonné", "Aux Champs", "La Parure", "Le Petit Fût", "Le Masque", "Coco" et "Le Modèle".

- "Adieu", "L'Abandonné" et "Aux Champs" se ressemblent car le thème du temps qui passe est lié à une longue séparation ou à un abandon. Les personnages constatent avec douleur leurs changements après ne s'être pas vus longtemps.

- "La Parure" parle du temps perdu : Mathilde Loisel a perdu dix ans de sa vie à rembourser un collier de pacotille.

- Dans "Coco" et "Le Petit Fût", le temps qui passe paraît long pour un personnage, qui finira par commettre un crime : Isidore Duval fait mourir Coco pour ne plus avoir à s'occuper de lui ; Maître Chicot provoque la mort de la mère Magloire pour mettre fin au viager.

- Dans "Le Masque", le temps qui passe est celui qu'on aimerait faire revenir pour revivre notre jeunesse.

- Enfin, dans "Le Modèle", le temps qui passe est synonyme d'amour qui meurt.

Albanne D., Lou G., Méléna T.

mercredi 23 novembre 2016

Les thèmes des nouvelles de Maupassant...

Il n'y a pas que Monet qui a travaillé en série ! D'une nouvelle à l'autre, Maupassant lui aussi a aimé aborder les mêmes thèmes...

Voici donc un point commun entre nos deux artistes normands : représenter un même sujet sous des angles et des points de vue différents.

A partir de demain, et une fois par jour, je publierai donc sur ce blog vos textes sur les thématiques chères à Maupassant dans les nouvelles que nous avons lues.

A bientôt !

mardi 22 novembre 2016

La question de la semaine n°3 - Solutions et résultats.

Un grand, grand bravo à Nathan qui a trouvé les réponses de chaque question et remporte donc 3 points ! Le retard de la question est dû à un dysfonctionnement du blog, qui, je l'espère, ne se reproduira pas.

Le tableau s'intitule Meule et a été réalisé par Claude Monet en 1890-1891 près de sa maison de Giverny, dans le département normand de l'Eure. On devine la signature de l'artiste en bas à gauche du tableau :


Claude Monet (1840-1926) est un l'un des fondateurs de l'impressionnisme. Sensible aux variations de la lumière sur les paysages, cet artiste s'est consacré, dès le début des années 1890, à peindre plusieurs fois les mêmes motifs à des saisons, des heures et parfois depuis des points de vue différents : c'est ce qu'on a appelé des "séries".

L’œuvre vendue la semaine dernière fait partie de la toute première série réalisée par Monet : il s'agit d'un ensemble de vingt-cinq tableaux représentant des meules de foin. Les nuances bleues, mauves et orange du tableau suggèrent une lumière crépusculaire : c'est le soir sur la Normandie...

Pour comparer et vous rendre compte des variations de teintes au sein d'une même série, voici quelques autres toiles de cet ensemble :

Meule, fin de l'été.
Meule au soleil, midi
Meule, effet de neige, le matin.

Après cette première tentative, Monet se lancera dans d'autres séries qui resteront très célèbres, notamment les Cathédrales de Rouen et les Nymphéas...  toutes les deux réalisées en Normandie ! Et oui, on y revient toujours...

A demain pour parler d'autres séries et à la semaine prochaine pour une nouvelle question !

lundi 21 novembre 2016

La question de la semaine n°3

C'est parti !

La question de la semaine est en fait trois questions, avec un point à remporter pour chaque bonne réponse.

Les questions de la semaine n°3

Mercredi dernier, à New-York, un tableau impressionniste peint en Normandie a été vendu aux enchères pour la somme record de 81,4 millions de dollars...

1. Quel est le titre de ce tableau ?
2. Qui est le peintre de ce tableau ?
3. Près de quel village normand ce tableau a-t-il été peint ?

Vous préciserez le numéro de la question à laquelle vous répondez. Je vous rappelle que je n'accepte pas les commentaires modifiés : seul le premier jet compte et ce peut être un seul mot... Ça peut donc aller très vite !

Google actualités vous aidera... Qui sera le plus efficace dans sa recherche ?

A tout de suite !

dimanche 20 novembre 2016

La question de la semaine : information importante...

L'une d'entre vous vient de m'avertir de votre sortie au théâtre ce mardi à 19h15 dans le cadre du dispositif "Collège en scène". Cet horaire vous laisse peu de temps pour répondre à la question de la semaine...

Exceptionnellement, j'ai programmé le jeu demain soir, lundi, à 19h. Cependant, je serai en réunion à cette heure et ne pourrai donc pas vous répondre dans la foulée : il faudra attendre un peu pour connaître les résultats... Par ailleurs, comme je ne saurai pas la chronologie de vos réponses, je n'accepterai pas les commentaires modifiés : seul votre premier commentaire comptera pour gagner.

La semaine suivante nous reviendrons, je l'espère, aux horaires normaux...

Bon spectacle à tous - vous me raconterez -  et un grand merci à Louise ! ... 😉

A demain !

jeudi 17 novembre 2016

Le livre de la semaine #5

Cette semaine, rendez-vous en Normandie !

4 Nouvelles normandes de Guy de Maupassant, édité chez Nathan, regroupe Le rosier de Mme Husson, Le père Milon, La ficelle et Histoire d'une fille de ferme.


mardi 15 novembre 2016

La question de la semaine n°2 - Solution et résultat.

Bien joué Sullivan : tu remportes le point de la semaine. J'adresse un grand bravo à tous les élèves qui ont osé tenter leur chance !

Revenons à la question posée : vous conviendrez qu'il est plus pratique de transporter un petit tube métallique que des vessies de porc...

Parmi les autres innovations techniques du milieu du 19e siècle, on compte l'apparition de bagues métalliques (appelées des "viroles") qui permettent de fixer les poils sur les pinceaux. Les pinceaux virolés, plus résistants que ceux dont les poils étaient liés par un simple fil, permirent aux impressionnistes d'appliquer les couleurs en touches plus énergiques sur la toile...
Pour finir, un petit coup de pub : abonnez-vous à la newsletter "Artips", souvent amusante et toujours synthétique... C'est un bon moyen pour apprendre au quotidien petites et grandes anecdotes liées au monde des arts plastiques...

A très bientôt !

La question de la semaine n°2

Prêts ?

La question de la semaine n°2

On a regroupé sous le nom d'"impressionnistes" certains peintres de la seconde moitié du 19e siècle. Les tableaux de ces artistes présentaient en effet des points communs : goût prononcé pour les mêmes thèmes et ressemblances dans la manière de peindre.

Parmi les sujets favoris de ces peintres, on trouve de nombreux paysages : les impressionnistes aimaient représenter les changements de lumière qui modifient l'aspect d'un même endroit. Ils restaient parfois de longues heures dehors et ne travaillaient pas toujours dans leurs ateliers. Cette façon de créer nécessitait donc un matériel pratique et léger...

Cliquez sur ce lien, lisez le texte puis répondez à cette question : quel progrès technique a permis aux impressionnistes de peindre de longues heures dehors ? 

Ne prenez pas des vessies pour des lanternes et lisez l'article jusqu'au bout...

A tout de suite !

lundi 14 novembre 2016

La question de la semaine : information importante.

A compter de cette semaine, et si cet horaire convient au plus grand nombre, la question de la semaine sera postée sur ce blog le mardi à 19h.

Rendez-vous dès demain soir pour tenter de gagner un point !

jeudi 10 novembre 2016

La question de la semaine n°1 - Solution et résultat

Bravo aux participants d'hier et félicitations à Adèle qui a remporté un premier point !

La vidéo était un extrait de l'adaptation de la nouvelle "Aux Champs", parue dans le recueil Contes de la Bécasse, en 1883. Cette adaptation a été réalisée en 2008 pour la série de France 2 intitulée Chez Maupassant. Dans l'extrait proposé, on voit une scène rajoutée par le réalisateur, Olivier Schatzky : la mère Tuvache invective les Vallin qui viennent de vendre leur enfant. Maupassant, plus sobre, avait préféré laisser les Tuvache "sur leur porte [...], muets, sévères, regrettant peut-être leur refus...". Les silences sont parfois aussi expressifs que les mots...

La série "Chez Maupassant" comprend trois saisons. Parmi les films de cette série, je vous conseille de regarder les deux adaptations réalisées par le grand Claude Chabrol : La Parure (2007) et Le Petit Fût (2008). C'est grinçant, savoureux, et il s'agit de deux textes que vous connaissez...



Pour remporter le prochain point, rendez-vous la semaine prochaine. Nous allons trouver un autre horaire pour permettre au plus grand nombre de jouer ! Venez nombreux et tentez votre chance, même s'il y a des erreurs...

mercredi 9 novembre 2016

La question de la semaine n°1

Pour cette première question, on va commencer en douceur...

La question de la semaine n°1


Visionnez cet extrait de l'adaptation d'une nouvelle de Maupassant que nous avons lue ensemble.
Quel est le titre de cette nouvelle et dans quel recueil a-t-elle été publiée ?
(Attention, j'ai bien demandé un titre de recueil, pas de revue...)

Si vous ne parvenez pas à lire cette vidéo sur le blog, cliquez ici.

C'est très facile ! Vous répondrez dans les commentaires en faisant une phrase verbale et n'oublierez pas d'indiquer vos prénom et nom...

A tout de suite !

lundi 7 novembre 2016

L'heure du premier bilan

Nous arrivons au terme de notre première période sur Guy de Maupassant et ses nouvelles réalistes : je posterai d'ici peu vos travaux concernant les thèmes communs aux différentes nouvelles que nous avons lues.

Néanmoins, comme je l'ai déjà mentionné à plusieurs reprises dans ce blog, nous reparlerons de cet écrivain au début de l'année prochaine, pour aborder un autre registre de son œuvre : les nouvelles fantastiques...

C'est pourquoi, afin de cultiver vos connaissances acquises, je posterai sur ce blog, chaque mercredi soir à 19h, une question en lien avec Maupassant, la Normandie ou les peintres impressionnistes dont Mme Boulay vous parlera très bientôt ! 

Nous commencerons dès cette semaine : j'espère que vous serez nombreux à participer, en laissant une réponse signée dans les commentaires. 

Votre assiduité et la justesse de vos réponses seront récompensées tôt ou tard...

Le livre de la semaine #4

Cette semaine, partons à la découverte d'un documentaire du CDI : L'impressionnisme de Jean Clay, un gros recueil d'oeuvres de ce courant.


dimanche 30 octobre 2016

Histoires de masques

Le masque et ce qu'il cherche à cacher a inspiré d'autres écrivains, parmi lesquels Jean Lorrain, qui développera ce thème dans de nombreuses nouvelles, réunies dans le recueil Histoires de masques.

Né à Fécamp - lui aussi ! - en 1855, cet auteur de romans, de chroniques et de nouvelles jouait, enfant, avec Hervé, le petit frère de Maupassant. Guy venait souvent les effrayer en se déguisant en fantôme (1). 

Lorrain était un grand admirateur de Maupassant, mais les deux hommes furent brouillés suite à la publication, en 1886, du roman Très Russe. Maupassant crut en effet se reconnaître sous les traits du personnage de Beaufrilan, brusque et hâbleur. Vexé, il voulut le provoquer en duel mais Lorrain refusa. Par la suite, les deux hommes s'ignorèrent, mais à la mort de Maupassant, Lorrain lui rendit hommage.


Outre leurs origines normandes et leurs belles bacchantes, les deux écrivains ont en commun d'avoir écrit des histoires mêlant hallucinations et fantastique... mais ça, nous en reparlerons au début de l'année 2017 !

En attendant, et pour conclure sur le thème du masque, voici deux nouvelles de Lorrain issues du recueil évoqué plus haut. La première (donnée ici par extraits) n'est pas sans rappeler la nouvelle de Maupassant qui a inspiré le film de Max Ophuls, tandis que la seconde nous plonge dans l'étrange...

Pour les élèves dyslexiques, les textes sont disponibles avec la police d'écriture adaptée : voici la première et enfin la seconde.

Bonne lecture !

(1) L'anecdote est évoquée dans le "Quid de Guy de Maupassant", dirigé par Dominique Frémy, avec la collaboration de Brigitte Monglon et Bernard Benech, in Œuvres complètes de Maupassant, tome 1, collection "Bouquins", Robert Laffont, p.94.

mardi 25 octobre 2016

Au Plaisir !

Max Ophuls est un cinéaste français d'origine allemande, né en 1902 et mort en 1957. C'est un grand réalisateur qui a fait de nombreux films comme La Ronde en 1950, Madame de... en 1953 ou encore Lola Montès en 1955 .
Max Ophuls

Nous avons étudié en classe des extraits de l'un de ses films : Le Plaisir, sorti en 1952. Ce film a un lien avec Maupassant car c'est une adaptation de trois nouvelles de l'écrivain normand : "Le Masque", "La Maison Tellier" et "Le Modèle". La voix off du film est celle de Maupassant, interprété par l'acteur Jean Servais.

L'affiche originale du film.




Le titre de la première adaptation est "Le Masque". Elle raconte l'histoire d'Ambroise qui veut cacher sa vieillesse car il n'assume pas son âge. Il porte un masque pour dissimuler son visage et va régulièrement au Palais de la Danse pour danser et séduire de jeunes femmes. Un soir, le vieil homme fait un malaise, il est raccompagné chez lui par un docteur qui y rencontre Denise, la femme d'Ambroise. Elle lui raconte d'où vient cette passion d'Ambroise pour la danse et les femmes.

L'arrivée d'Ambroise au Palais de la Danse n'est qu'une course effrénée.
Au centre de l'image, Ambroise monte les marches avec précipitation pour les redescendre quelques secondes plus tard.
Le début du quadrille qui provoquera le malaise. Depuis son apparition à l'écran, Ambroise ne s'est pas immobilisé.

Le lien entre cette adaptation et le titre "plaisir" est qu'on y voit représenté le plaisir d'Ambroise de toujours danser et séduire, malgré son vieil âge. Ce plaisir est une passion synonyme de souffrance : Ambroise court après quelque chose d'inatteignable, il veut retrouver sa jeunesse car il a peur de la mort. Pour symboliser cela, Max Ophuls a fait en sorte de multiplier les mouvements de caméra : au Palais de la Danse, les panoramiques et les travellings traduisent cette volonté de bouger et de se donner en spectacle. Par contre, la maison d'Ambroise est plus calme. Le réalisateur a choisi d'immobiliser la caméra pour symboliser la mort.
Le malaise d'Ambroise sur la piste de danse.
Le docteur raccompagne Ambroise chez lui. L'ambiance est triste. Les mouvements sont lents et difficiles. La caméra est fixe.
Ambroise peine désormais à monter les marches de son immeuble. Au mur, les ombres des barreaux de l'escalier ressemblent à des barreaux de prison qui semblent enfermer le personnage.
Ambroise dans son lit ressemble presque à un mort dans son cercueil.

Texte rédigé par Victor B.; Deniz-Lucas K. ; Nathan L. ; Simon R., 4e A.
Photogrammes extraits du film Le Plaisir.
Légendes écrites par Mme Raison