mardi 28 février 2017

Les questions de la semaine n°17

Cette semaine, faisons un peu d'Histoire et de vocabulaire...

Les questions de la semaine n°17 :

1. Qu'appelle-t-on le "vieux norrois" et de quelle période historique date-t-il ?

2. Comment le mot "normand" a-t-il été créé, que signifie-t-il et quel lien peut-on établir avec le "vieux norrois"?
  
Pour la première question, vous indiquerez le nom d'une période historique, pas les siècles.

Pour la seconde question, vous devrez donner les trois informations (origine du mot ; sens du mot ; lien avec le vieux norrois) pour obtenir le point.

Soyez attentifs à la formulation de vos phrases...

"Nous en resterons maîtres et seigneurs" qu'il disait.

A tout de suite !

Le livre de la semaine #10

La nouvelle sélection du comité de lecture est arrivée au CDI et parmi elle, une bande dessinée pleine de références : Musnet, les impressions du maître de Kickliy.

Musnet est une souris qui a trouvé refuge à Giverny, et rêve de devenir peintre. En attendant le succès, Musnet prend des cours auprès d'un vieil écureuil, en échange de services. Mais le véritable maître des lieux, Claude Monet, intrigue notre jeune apprenti...

Une première découverte de Giverny et de la maison de Monet à travers les aventures d'une souris bien sympathique !




mercredi 22 février 2017

L'impressionnisme en Mayenne : promenade à Montfoucault.

Notre département aussi fut témoin de l'impressionnisme...

Pour en apprendre davantage à ce sujet, lisez ce document : Promenade à Montfoucault. En raison du nombre d'images qu'il comprend, il peut prendre un peu de temps à se charger, avant et pendant la lecture. Patience, donc...

J'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que j'en ai eu à l'écrire.

A très vite...

Les questions de la semaine n°16 - Solutions et résultats.

Nathan et Sullivan conservent leur avance : ils ont respectivement remporté 2 et 1 points, hier soir. Clara reste dans la course en trouvant la réponse à la question 4. Bravo à vous trois ! 

Cette semaine, les questions posées nous faisaient voyager... en Mayenne !

Lassay-les-Châteaux, février 2017.

En effet, les deux tableaux proposés représentent des paysages du nord de notre département où ils ont été réalisés.

Le premier, intitulé La Maison de Piette à Montfoucault, est l'oeuvre du peintre Camille Pissarro, dont l'influence est majeure dans l'histoire de la peinture du 19e siècle et que l'on appelle souvent le "premier des impressionnistes". Cet artiste est considéré comme le maître et le mentor des peintres Paul Cézanne et Paul Gauguin.

Les Moissons à Montfoucault a été réalisé par Ludovic Piette, un peintre mayennais qui fut l'un des amis les plus intimes de Pissarro.

Pour en apprendre davantage sur ces deux hommes, sur le lien fort et touchant qui exista entre eux ainsi que sur leur travail en Mayenne, je vous invite à lire le document intitulé "Promenade à Montfoucault", dans l'article que je vais poster sur ce blog dans quelques minutes... Restez connectés...

Bonne lecture !

mardi 21 février 2017

Les questions de la semaine n°16

Sullivan et Nathan vont-ils de nouveau se partager les points ce soir ?

Les questions de la semaine n°16 :

1. Comment s'appelle le peintre impressionniste qui a réalisé ce tableau ?

La maison de Piette à Montfoucault, 1874.

2. Dans quel département se trouve le paysage représenté sur ce tableau ?

3. Qui a réalisé le tableau ci-dessous ?

Les Moissons à Montfoucault, 1874.

Indice : Ce peintre est né le 11 mai 1826 à Niort-la-Fontaine.

4. Quel lien unissait le peintre de la question 1 et le peintre de la question 3 ?

Comme d'habitude, vous ferez des phrases pour répondre...

A tout de suite !

dimanche 19 février 2017

La question de la semaine : le récapitulatif des points n°2.

Chose promise, chose due : voici le récapitulatif des points remportés lors du jeu de la semaine. 

Bravo aux champions : Sullivan a pris la tête mais il est talonné par Nathan ! 

Quelqu'un d'autre rejoindra-t-il leur échappée ? En effet, la course n'est pas terminée et il reste de nombreuses étapes avant la fin du jeu...

Venez donc tenter votre chance : rendez-vous ce mardi, à 19h, pour une nouvelle question !

A très bientôt !

samedi 18 février 2017

"Hautot père et fils..."

Cette semaine, je vous invite à lire la nouvelle de Maupassant intitulée "Hautot père et fils".

Initialement publiée dans le quotidien L'Echo de Paris en janvier 1889 puis intégrée au recueil La Main gauche la même année, cette histoire nous fait vivre une partie de chasse dans la campagne normande puis nous emmène jusqu'aux rues de Rouen...

Claude Monet, La Chasse, 1876.

Bonne lecture et à très bientôt !

N.B. : Le texte est disponible en version Open Dyslexic si vous cliquez ici

mercredi 15 février 2017

Les questions de la semaine n°15 - Solutions et résultats.

Même en vacances, Sullivan et Nathan ne chôment pas et remportent les points ! Bravo à eux ! Un récapitulatif des gains sera prochainement mis en ligne sur le blog.

Passons maintenant au corrigé des questions.

Giverny, la maison-atelier de Claude Monet.

Le lieu décrit était le jardin de Claude Monet que nous visiterons le mercredi 24 mai, à Giverny. C'est en 1883, dans le train qui relie Vernon à Gasny, que le peintre est séduit par ce village. Il décide alors d'y emménager avec sa compagne Alice et leurs huit enfants, dans une ferme appelée "Le Pressoir". La ferme est entourée d'un verger et d'un potager que le peintre fera plus tard agrandir d'un jardin d'eau inspiré du Japon. C'est là que se trouve le célèbre bassin aux nymphéas...


En fin connaisseur des couleurs et en amateur éclairé de jardinage, Monet imagine un grand jardin avec des parterres de fleurs dont les espèces, les nuances et les hauteurs changent selon les saisons... Il souhaite réaliser "un tableau exécuté à même la nature" : il fait venir des fleurs du monde entier, ramasse les graines des fleurs sauvages qui poussent près de sa maison pour les semer au milieu de ses parterres et rêve de créer une fleur hybride que personne avant lui n'aurait vu...

Toute l'année, les floraisons se succèdent et changent les couleurs sur la palette du peintre... Le texte donné à lire hier présentait le jardin en automne, dans des nuances bleues, grises et orangées (1).

Le Bassin aux nymphéas, harmonie rose, vers 1900.

En printemps, nous aurons la chance d'y voir des roses, des digitales, des lys, des iris, ainsi que glycines et des pivoines. Vous pouvez consulter ici le calendrier plus détaillé des floraisons.

Pont dans le jardin de Monet, vers 1900.
Le Bassin aux nymphéas, harmonie verte, 1899.

Évoquons désormais le texte que vous avez lu. Il a été écrit par Philippe Delerm, dans un livre consacré à la Normandie. Pendant dix ans, l'auteur normand et son épouse photographe ont parcouru la région, quittant les sentiers battus des lieux trop touristiques pour découvrir des lieux plus secrets, mais toujours magiques (2). De chaque balade est né un texte poétique rythmé par les sensations, la lumière et les saisons : l'impressionnisme semble se lire, aussi...

Venu à Giverny en automne, quand "les touristes s'amenuisent", Delerm décrit le jardin lorsqu'il "recommence à vivre, à respirer", et anime les multiples végétaux qu'il y voit. Ainsi s'explique l'emploi récurrent de la personnification qui insuffle la vie aux dahlias "vedettes", aux cléomes "vexés" ou au pont japonais "étonné" de sa solitude retrouvée...

A très vite !


(1)
Image 1 : cléomes ; image 2 : dahlias ; image 3 : asters ; image 4 : cosmos.
Image A : sumac ; image B : saule ; image C : érable.

(2) Quelques lieux ou moments magiques du livre : l'"or" automnal de la forêt de Monfort, l'"harmonie bleue et miel" de l'été de la Saint-Martin ; les ruines "bleues" de la citadelle de Château-Gaillard ; les "pruniers en neige" de Beaumont-le-Roger ainsi qu'une "rue d'herbe" qui mène vers la campagne et dont je vous donne à savourer quelques extraits.

mardi 14 février 2017

Les questions de la semaine n°15

Ce soir, il y a un bouquet de points à remporter...

Les questions de la semaine n°15

Lisez le texte ci-dessous : 
Le jardin mouillé 
   "Venir à *** dans le jardin mouillé, quand octobre déjà flamboie en vigne vierge rougeoyante sur les murs alentour, quand tout autour le village soudain ressemble à un village, avec ses habitants, son école à la cour penchée, son rythme, son identité. Octobre. Le nom est doux à boire, coule dans la gorge comme un vin muscat. Octobre à ***, c'est la promesse d'un automne à la française, où l'onctuosité de la Normandie se mêle à l'aristocratie d'une Île-de-France toute proche. Partout, au début de l'automne, on fait de la gelée de coings, de mûres. Ici, Monet marchait dans son jardin, et préparait des confitures de lumière.
     J'entre dans le jardin gris et mouillé. Gris. Je ne l'avais jamais vu chanter dans cette tonalité qui semble froide, et cependant... Les asters, les cosmos aiment la douceur de ce gris, qui rend plus éclatant le blanc, plus délicats, plus nuancés le bleu, le mauve pâle, savamment déclinés en touffes de fraîcheur jusqu'au crépi rosé de la maison, à ses volets vert sombre.
     [...]
    Dans le jardin trempé, les dahlias sont les vedettes de l'automne, du rose dragée au rouge sang, du pastel au velours, avec au bord de leurs pétales ce qu'il faut de légèreté, mais au cœur de la fleur ce qu'il faut d'opulence. Les cléomes ébouriffés affectent de ne pas trop s'en vexer, mais non, vraiment, leur rose est un peu grêle, leur forme trop sophistiquée. Quelques roses tardives se rouillent imperceptiblement, comme accablées par le poids de leur beauté finissante.
    Plus loin, deux amoureux s'embrassent sur un banc, près de l'étang des nymphéas. Monet aurait aimé cette lumière entre deux pluies, cet éclat furtif d'un soleil menacé. Devant le pont japonais, tout étonné du silence nouveau, du charme retrouvé, un sumac déploie voluptueusement la luxuriance orangée de son feuillage tropical. Tout au long de l'étang, les érables sont d'octobre en rouge pomme, en jaune mordoré.
    Près des roseaux, d'un aster mauve, la barque en bois vert pâle, avirons sagement couchés, invite au voyage presque immobile, dans un infime clapotis qui n'effaroucherait ni les reflets des saules en longues chevelures, ni les feuilles pâlies flottant sur l'eau. C'est ça, aussi, le miracle de *** : malgré les autres, chacun y redevient soi-même ; chacun trouve au bord de l'étang ce reflet du bonheur qui chante pour lui seul son secret de lumière."
Texte extrait du livre Les Chemins nous inventent, Stock, 1997, p. 113-115.
1. Qui est l'auteur de ce texte ?

2. Quel nom de lieu a été remplacé par *** ?

3. Associez chaque espèce de fleurs de la liste à une image ci-dessous :
aster - cosmos - dahlia - cléome 


Image 1

Image 2

Image 3

Image 4

4. Associez chaque arbuste ou arbre de la liste à une image ci-dessous :
sumac - érable - saule
Image A

Image B

Image C

5. Comment s'appelle cette figure de style qui consiste à donner des caractéristiques humaines à une chose inanimée, comme dans cet extrait du texte, où les fleurs éprouvent des sentiments et des sensations : "Les asters, les cosmos aiment la douceur de ce gris" ?

6. Citez un passage du texte où cette figure de style est une nouvelle fois utilisée et expliquez quelle image est donnée du jardin grâce à elle.


Vous répondrez en faisant des phrases. Pour obtenir le point aux questions 3 et 4, toutes les associations devront être justes. Pour obtenir le point à la question 6, la citation devra être accompagnée de l'explication... 

A tout de suite !

dimanche 12 février 2017

Même pendant les vacances...

... le jeu de la semaine continue !

Je vous donne donc rendez-vous ce mardi, à 19h, pour une nouvelle question ! Que les meilleurs gagnent...

D'ici là, bon début de vacances à tous... 

Maupassant en vacances et en galante compagnie sur le Lac Léman, en 1889.
En blanc : Geneviève Halévy, qui servit de modèle pour le personnage
de la Duchesse de Guermantes du romancier Marcel Proust.
En noir : Colette Dumas, petite-fille de l'écrivain Alexandre Dumas.


samedi 11 février 2017

Le texte d'Adèle H.

"Je rentrais chez moi. Je revenais de chez mes amis. Il faisait noir, mais je n'avais pas peur de la nuit. A Fécamp, là où j'habite, il n'y a rien à craindre la nuit. Jamais quelque chose d'étrange ne m'est apparu. Mais ce soir-là, c'était assez bizarre. La route me paraissait longue et interminable. Les arbres semblaient se rapprocher de moi. Le brouillard s'épaississait, je ne voyais plus rien, rien, mais vraiment rien... Mes pas devenaient de plus en plus lourds et quelque chose éveilla mon attention, un bruit, ça grinçait et ça craquait. Je devais paraître idiot. Perdais-je la tête ? Devenais-je fou ? Le bruit s'approchait de moi, c'était une calèche, elle allait très vite. Le vent se leva après le passage de cette calèche, l'air était glacé, les branches d'arbres craquaient. J'avais peur."


vendredi 10 février 2017

Le texte d'Amandine.

"Tout commença une rude soirée d'hiver, il faisait très froid. J'allais chez des amis, de l'autre côté de la ville. J'empruntai un chemin sombre, très sombre. Je continuai ma route sans me préoccuper de rien. Au bout de plusieurs kilomètres, un brouillard épais tomba et je ne voyais pas loin devant moi. Je marchais toujours quand un vent violent sembla me bousculer. J'entendis des bruits, des bruits de loups ou d'ours peut-être ? Quelque chose passa à une vitesse folle devant moi, elle me tournait autour sans que je pusse la distinguer. Je m'arrêtai. Un frisson me parcourut. J'entendis des sortes de craquement au-dessus de ma tête ; ce devait être le craquement des branches. La chose tournait toujours, les animaux criaient toujours et les craquements ne cessaient pas. Je m'assis, tremblant et ne sachant que faire. La maison de mes amis était encore au moins à une lieue d'ici. Il me semblait que je devenais fou. Fou !"

jeudi 9 février 2017

Le texte de Paul.

"J'allais chez mes meilleurs amis, j'avais loué une calèche. J'entrai dans une grande forêt. La calèche grinçait très fort, les roues étaient à la limite de se détacher. Il faisait sombre, mais sombre à tel point que je distinguais difficilement les arbres tout près de moi. Des loups hurlaient, des hiboux hululaient. J'avais peur car tous ces bruits se rapprochaient de moi. Les arbres bougeaient énormément, comme s'ils allaient tomber sur moi. Les branches se tordaient dans tous les sens et semblaient grincer elles aussi très fort. Non loin de Fécamp où se trouvaient mes amis, je sentis un courant d'air derrière mon dos. J'avais extrêmement peur... Plus j'avançais, plus cela empirait..."

mercredi 8 février 2017

Les questions de la semaine n°14 - Solutions et résultats.

Un grand bravo à tous les participants d'hier soir et mention spéciale aux élèves qui ont remporté des points !

Nous irons en Normandie au printemps afin de découvrir les lieux fréquentés par Maupassant et les peintres impressionnistes. En mai, il sera temps de mettre des sensations derrière ces lieux dont vous aurez entendu parler depuis le début de l'année : la ville de Rouen, le château de Miromesnil, les spectaculaires falaises d'Etretat, le village de Giverny et la maison de Claude Monet. A nous les couleurs, à nous les lumières, à nous la mer... 

Un courrier de présentation du projet sera distribué aux élèves au mois de mars et une réunion d'information aux familles se tiendra le jeudi 27 avril.

En attendant, le programme plus détaillé des visites est disponible ici. Vous y trouverez les réponses aux questions posées hier soir.

Bonne lecture et à demain !

mardi 7 février 2017

La question de la semaine n°14

J'espère que vous êtes nombreux derrière vos écrans, car il y a jusqu'à huit points à remporter ce soir !

Questions de la semaine n°14


Lisez ce document puis répondez aux questions qui y figurent en rouge en laissant un commentaire à cet article...

Pas de surprise - ou presque ! - cette semaine... : pour remporter le point, il faudra indiquer le numéro de la question à laquelle vous répondez et faire une phrase correcte...

Bonne lecture et à tout de suite !

Le texte de Simon P.

 "Cette mésaventure se déroula au mois de novembre. Une nuit, je cheminais sur une route lugubre bordée d'arbres de chaque côté. Il faisait noir, noir, très noir ! Le brouillard  m'entourait et m'étouffait. J'avais peur, sans parler de ces arbres qui me faisaient trembler. C'était une peur à me couper le souffle, une peur qui me rongeait de l'intérieur et qui me rendait malade. Les branches sans feuilles des arbres ressemblaient à des araignées. Plus je m'enfonçai dans cette route effrayante et moins je me sentais bien. J'interpellai mon cocher et lui demandai combien de lieues il nous restait à faire avant de sortir de cet enfer. Il ne me répondit pas..."

Le site web de la semaine #3

Cette semaine, pars à la découverte d'une des figures de la peinture impressionniste : Claude Monet, à retrouver sur ce site.

Déjeuner sur l'herbe - 1866

La barque à Giverny - 1887

Les agapanthes - 1914-1926

Palais des Doges - 1910

Claude Monet - 1899

lundi 6 février 2017

Le texte de Malo.

"Je m'étais perdu lors d'une promenade. J'étais seul au milieu d'un chemin, il y avait du brouillard, il faisait frais. J'entendais du bruit derrière moi, comme si quelqu'un me suivait. Je me retournais tout le temps mais je ne voyais rien avec le brouillard. Je n'entendis plus rien. D'un seul coup, une terrible tempête se leva. Il pleuvait, il y avait de l'orage et les branches des arbres craquaient. J'avais la boule au ventre..."

dimanche 5 février 2017

Le texte d'Héloïse.

"Mon cocher me ramenait, il faisait beau, le ciel était bleu. A l'approche de ma maison, le ciel devint noir, noir, tellement noir. Le brouillard commença à tomber. Je demandai au cocher de me déposer dans mon allée et de repartir. Quand je posai le pied au sol, j'eus un mauvais pressentiment. J'avais l'impression d'avoir le souffle coupé. Je ne voyais rien, c'était le brouillard qui me cachait mon allée. J'étais toujours inquiet. J'avançai petit à petit puis je m'arrêtai. J'eus l'impression que la terre tremblait. J'essayai d'apercevoir les arbres pour m'y tenir. Je ne voyais toujours rien mais je sentis une odeur écœurante, répugnante, nauséabonde et j'entendis des sabots et des hurlements de loups. J'étais très inquiet, angoissé, même terrifié..." 

samedi 4 février 2017

Le texte d'Alika.

"Je traversais une route déserte et sombre. Il y avait des bruits étranges, comme des feuilles qui craquaient et des arbres qui se cassaient, il y avait beaucoup de vent... Je continuais mon chemin mais plus j'avançais et plus ma route devenait indistincte. J'avais l'impression de ne pas être seule. J'avançais encore mais tout à coup j'entendis un bruit qui me fit hurler de peur... 


Ce n'était qu'une chouette en haut de son arbre qui hululait avant de pourchasser un mulot. Puis je sentis une odeur nauséabonde, c'était un renard en décomposition. Des corneilles tournoyaient autour du cadavre. Je sentis le temps changer. La pluie commença à tomber. Mes pieds s'enfonçaient dans le sol boueux. Le chemin en était davantage lugubre, bizarre et angoissant."

vendredi 3 février 2017

Le texte d'Eline.


"Je cheminais dans une forêt qui me donnait la chair de poule. Cette forêt était sombre, sombre, si sombre que je ne distinguais pas ce qu'il y avait à l'horizon. Les arbres semblaient morts mais le brouillard me donnait l'impression d'une sorte de présence. La nuit était tombée, je ne pouvais donc plus faire demi-tour. Tout à coup le vent se mit à souffler avec une telle force que je faillis m'envoler. Les feuilles des grandes rangées de chênes donnaient avec le reflet de la lune des ombres inquiétantes. 
J'essayai d'accélérer le pas dans le silence le plus complet mais une brindille craqua sous ma chaussure et j'entendis quelque chose qui me glaça le sang. Je pris mes jambes à mon cou pour essayer de rentrer chez moi."


mercredi 1 février 2017

La question de la semaine n°13 - Solution et résultat.

Un grand bravo à Youna qui a été la plus rapide hier soir !

Katsushika Hokusai (1760-1849) est un peintre, dessinateur, graveur et poète japonais qui influença l'art européen du 19e siècle. 

Hokusai, Autoportrait à quatre-vingt-trois ans, 1843.

Auteur de plus de trente mille dessins, Hokusai fit connaître en Europe le mot manga - que l'on peut traduire par "croquis" ou "esquisse spontanée" - grâce à son recueil d'images intitulé Hokusai Manga, en 1814. 

Hokusai, dessins extraits de Hokusai Manga, 1814.

Hokusai participa également à la popularité de l'ukiyo-e ("image du monde éphémère"). Ce mouvement artistique regroupe des estampes (c'est-à-dire des images gravées) peu coûteuses représentant des sujets et des thèmes inspirés par la vie quotidienne : les femmes, les lutteurs de sumo, le théâtre, les paysages de la nature, la faune et la flore... C'est dans ce cadre-là que le maître japonais a réalisé ses œuvres les plus célèbres : il s'agit de la fameuse série des Trente-six vues du Mont Fuji à laquelle appartient La Grande Vague de Kanagawa... 

Hokusai, Ejiri dans la Province de Suruga,
trente-cinquième estampe des Trente-six vues du Mont Fuji, vers 1830.

Hokusai, Le lac Suwa dans la province de Shinano,
huitième planche supplémentaire des Trente-six vues du Mont Fuji,
vers 1830.

Hokusai et d'autres artistes de l'ukiyo-e, comme Andō Hiroshige (1797-1858) ou Utamaro (1753-1806), ont profondément marqué les peintres impressionnistes : Claude Monet possédait à la fin de sa vie deux centre trente et une estampes japonaises, toujours visibles aujourd'hui dans sa maison de Giverny... 

A gauche : Portrait d'une courtisane, Utamaro, fin du 18e siècle.
A droite : La Japonaise, Claude Monet, 1876.

Le goût pour des thèmes quotidiens, la représentation d'espaces naturels spectaculaires et changeants selon le point de vue, le choix fréquent de décentrer le sujet principal du tableau, le travail par séries sont autant de façons de travailler communes aux artistes japonais et à Monet.

Hokusai, Hodogaya sur la route du Tōkaidō, 
trente-sixième estampe des Trente-six vues du Mont Fuji, vers 1830.

Claude Monet, Sous les peupliers, effet de soleil, 1887.

Observez enfin le point de vue et la composition de l'estampe ci-dessous, avec ses larges bandes de ciel et de mer :

Hokusai, Terrasse Sazai, le temple de 500 rakan
septième estampe des Trente-six vues du Mont Fuji, vers 1830.

Cette image vous rappelle quelque chose ? C'est normal, regardez... 

Claude Monet, Terrasse à Sainte Adresse, 1867.

Pour prolonger le plaisir des yeux et en savoir plus sur les maîtres de l'estampe japonaise, je vous recommande vivement l'exposition virtuelle de la Bibliothèque Nationale de France, entièrement accessible ici

Régalez-vous et à demain pour un nouveau texte de 4B !