mercredi 15 février 2017

Les questions de la semaine n°15 - Solutions et résultats.

Même en vacances, Sullivan et Nathan ne chôment pas et remportent les points ! Bravo à eux ! Un récapitulatif des gains sera prochainement mis en ligne sur le blog.

Passons maintenant au corrigé des questions.

Giverny, la maison-atelier de Claude Monet.

Le lieu décrit était le jardin de Claude Monet que nous visiterons le mercredi 24 mai, à Giverny. C'est en 1883, dans le train qui relie Vernon à Gasny, que le peintre est séduit par ce village. Il décide alors d'y emménager avec sa compagne Alice et leurs huit enfants, dans une ferme appelée "Le Pressoir". La ferme est entourée d'un verger et d'un potager que le peintre fera plus tard agrandir d'un jardin d'eau inspiré du Japon. C'est là que se trouve le célèbre bassin aux nymphéas...


En fin connaisseur des couleurs et en amateur éclairé de jardinage, Monet imagine un grand jardin avec des parterres de fleurs dont les espèces, les nuances et les hauteurs changent selon les saisons... Il souhaite réaliser "un tableau exécuté à même la nature" : il fait venir des fleurs du monde entier, ramasse les graines des fleurs sauvages qui poussent près de sa maison pour les semer au milieu de ses parterres et rêve de créer une fleur hybride que personne avant lui n'aurait vu...

Toute l'année, les floraisons se succèdent et changent les couleurs sur la palette du peintre... Le texte donné à lire hier présentait le jardin en automne, dans des nuances bleues, grises et orangées (1).

Le Bassin aux nymphéas, harmonie rose, vers 1900.

En printemps, nous aurons la chance d'y voir des roses, des digitales, des lys, des iris, ainsi que glycines et des pivoines. Vous pouvez consulter ici le calendrier plus détaillé des floraisons.

Pont dans le jardin de Monet, vers 1900.
Le Bassin aux nymphéas, harmonie verte, 1899.

Évoquons désormais le texte que vous avez lu. Il a été écrit par Philippe Delerm, dans un livre consacré à la Normandie. Pendant dix ans, l'auteur normand et son épouse photographe ont parcouru la région, quittant les sentiers battus des lieux trop touristiques pour découvrir des lieux plus secrets, mais toujours magiques (2). De chaque balade est né un texte poétique rythmé par les sensations, la lumière et les saisons : l'impressionnisme semble se lire, aussi...

Venu à Giverny en automne, quand "les touristes s'amenuisent", Delerm décrit le jardin lorsqu'il "recommence à vivre, à respirer", et anime les multiples végétaux qu'il y voit. Ainsi s'explique l'emploi récurrent de la personnification qui insuffle la vie aux dahlias "vedettes", aux cléomes "vexés" ou au pont japonais "étonné" de sa solitude retrouvée...

A très vite !


(1)
Image 1 : cléomes ; image 2 : dahlias ; image 3 : asters ; image 4 : cosmos.
Image A : sumac ; image B : saule ; image C : érable.

(2) Quelques lieux ou moments magiques du livre : l'"or" automnal de la forêt de Monfort, l'"harmonie bleue et miel" de l'été de la Saint-Martin ; les ruines "bleues" de la citadelle de Château-Gaillard ; les "pruniers en neige" de Beaumont-le-Roger ainsi qu'une "rue d'herbe" qui mène vers la campagne et dont je vous donne à savourer quelques extraits.

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