vendredi 28 avril 2017

Informations importantes à retenir...

... si vous n'avez pas pu assister à la réunion d'information qui s'est tenue hier soir :


INFORMATIONS PÉDAGOGIQUES


  • J'ai remis ce matin à votre enfant le document présentant le programme ainsi que la liste des fournitures nécessaires lors du séjour. Ce document est également disponible en ligne en cliquant ici.
  • Ce voyage s'inscrit dans un E.P.I. (Enseignement Pratique Interdisciplinaire) commun au français et aux arts plastiques. Le questionnaire des visites qui sera distribué aux élèves le 22 mai est donc un outil et un support pédagogique qui sera évalué à notre retour.
  • Dans le cadre du nouveau Diplôme National du Brevet mis en place cette année, une épreuve orale notée sur 100 points évalue pour chaque élève les compétences et les connaissances acquises lors d'un projet mené durant le cycle 4 (de la 5e à la 3e). Cet E.P.I. pourra être le sujet choisi par votre enfant pour son épreuve orale. A la fin de l'année, il sera donc essentiel de CONSERVER LES DOCUMENTS LIÉS À CE TRAVAIL ET À CE VOYAGE.


INFORMATIONS MATÉRIELLES


  • Votre enfant devra apporter son pique-nique et un en-cas pour la matinée et le déjeuner du lundi 22 mai.
  • La carte d'identité et le carnet de santé ne sont pas nécessaires.
  • Le linge de lit est fourni sur place mais votre enfant doit apporter son linge de toilette (2 serviettes et 1 gant). Des chaussons seront nécessaires car les chaussures sont interdites à l'intérieur du manoir.
  • Les chambrées (de 4 à 6 élèves en moyenne) seront constituées sur place.
  • Les nouvelles du groupe seront données sur ce blog. L'usage des téléphones portables sera autorisé pour communiquer avec les familles le soir.
  • Nous vous communiquerons courant mai les téléphones pour joindre le groupe en cas d'urgence.

Nous restons à votre disposition pour répondre à vos questions si besoin.

jeudi 27 avril 2017

Concours photo : VOTEZ!

OMBRE ET LUMIÈRE

Tout d'abord un grand merci aux participants et aux qualités de leur production.

Vous avez jusqu'au 4 mai pour voter pour votre photographie préférée. Pour cela, laissez un commentaire, poli et bien rédigé, en indiquant votre choix. Invitez vos amis 😁
(Interdiction de voter pour soi) .

 Rappel des points:
1 ère photo = 5 points.
2 ème photo = 3 points.
3 ème photo =2 points.

Bonne chance à toutes et à tous .
A bientôt,
Mme BOULAY


 Photo 1 , Coucher de soleil, 2017


 Photo 2



 Photo 3


 Photo 4,le soleil couchant, 2017


 Photo 5


 Photo 6


 Photo 7,Coucher de Soleil, 2017


Photo 8,La dame de fer #prayforparis , 2017

 Photo 9, Reflets de soleil à Etretat, 2017



Photo 10, L'ombre du blanc, 2017.

Photo 11,Promenade d'un dimanche après midi, 2017


Photo 12, En noir et blanc, 2017.

Photo 13, les âmes de l'ombre, 2017
Photo 14, La fille de l'ombre, 2017


Photo 15) Bois de la chaise,2017

mercredi 26 avril 2017

Les questions de la semaine n°23 - Solutions et résultats.

Bravo aux vainqueurs d'hier !

Le document 1 est l'affiche du dernier film d'animation du dessinateur et réalisateur japonais Hayao Miyazaki. Ce film sorti en 2013 est la biographie romancée de Jirō Horikoshi, l'ingénieur qui conçut des modèles d'avion pour l'armée japonaise. Le titre est une citation extraite du poème "Le Cimetière marin", rédigé par l'écrivain français Paul Valéry et publié en 1920. 


Le document 2 est un tableau de Claude Monet. La jeune fille qui pose dans le vent est Suzanne Hoschedé, l'une des six enfants d'Alice Hoschedé, la deuxième compagne du peintre. Après la mort de sa première femme Camille, Suzanne devient l'un des modèles préférés de Monet. Cet été-là, elle a vingt ans. Alors qu'il l'aperçoit se promener non loin de sa maison de Giverny, l'artiste s'écrie : "Mais c'est comme Camille à Argenteuil ! Eh bien, demain, nous y reviendrons et tu poseras là."

En la voyant ainsi, gracieuse avec son ombrelle, il est en effet difficile de ne pas penser à Camille dans La Promenade, une toile réalisée dix ans auparavant. Très similaire au niveau du cadrage et de la composition, Camille y est représentée avec le petit Jean - le fils du couple - à ses côtés. 

Claude Monet, La Promenade, 1875.

Claude Monet, Jeune Fille à l'ombrelle tournée vers la gauche, 1886.
Au niveau de la ceinture une fleur fait comme une tache rouge.
Peut-être est-ce là encore un clin d’œil à Camille et à la fameuse toile des Coquelicots
dans laquelle elle apparaissait en 1873.

Ce tableau a inspiré l'affiche du film de Miyazaki, preuve du rayonnement et de l'influence considérables de Monet encore de nos jours :

- Les deux silhouettes féminines se ressemblent : même vue de profil, même clarté des vêtements, même taille marquée, mêmes accessoires (chapeaux et ombrelles). 

- Le vent souffle dans les deux images : il fait gonfler les jupons et fait pencher les herbes du premier plan. 

- Le cadrage en contre-plongée (c'est-à-dire que le spectateur semble plus bas que le sujet représenté) laisse une grande place au ciel bleu et à la course folle des nuages sur lesquels se dessinent les silhouettes des jeunes femmes.

Pour terminer la démonstration, observez cet autre tableau de Monet, je pense qu'il n'est pas non plus inconnu au réalisateur japonais... Qu'en dites-vous ?

Claude Monet, Dans les Bois de Giverny : Blanche Hoschedé à son chevalet et Suzanne Hoschedé lisant, 1887. 

A très vite...


Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs !

Paul Valéry, dernière strophe du poème "Le Cimetière marin".

mardi 25 avril 2017

Les questions de la semaine n°23

Ce soir, c'est le grand retour du jeu de la semaine. Qui sera le plus rapide ?

Les questions de la semaine n°23

Observez les images puis répondez aux questions.

Document 1

Affiche du film Le Vent se lève, 2013.

Document 2
:

Jeune Fille à l'ombrelle tournée vers la gauche, 1886.

 1. Qui est l'auteur de chaque oeuvre et quelle est sa nationalité ?

2. Comment s'appelle la jeune fille peinte sur le document 2 ?

3. Trouvez dans le document 1 quatre indices prouvant qu'il a été inspiré par le document 2.


Vous ferez des phrases pour répondre et veillerez à faire preuve de fair play en cas de défaite. Tout commentaire désobligeant ou désagréable entraînera pour son auteur le retrait d'un point

A tout de suite !

lundi 24 avril 2017

Rappel

Une réunion d'information concernant le séjour en Normandie et son organisation aura lieu jeudi 27 avril, à 18h, dans le self du collège.

Nous récupérerons à cette occasion le deuxième versement.

A très bientôt !

jeudi 13 avril 2017

Le site web de la semaine #6

A travers le site web Monet2010, revit l'exposition consacrée à l'artiste au musée du Grand Palais à Paris :
http://www.monet2010.com/fr#/home/

samedi 8 avril 2017

Vacances de printemps

Profitez de ces congés pour vous balader, vous ressourcer, venir lire sur le blog et capter de beaux instants d'ombre(s) et de lumière(s) pour le concours photo ! 

Claude Monet, La Liseuse ou Printemps, 1872.

Le jeu de la semaine reprendra le mardi 25 avril, à 19h.

Rien n'est terminé encore...

Très belles vacances à tous !

vendredi 7 avril 2017

Le texte de Louise.

"A voir le ciel, l'heure qu'il était était indéfinissable. La nuit n'était pas encore tombée, il faisait encore clair et le soleil brillait sur la forêt, mais par endroits une brume épaisse empêchait ses rayons de passer.
 
J'avançais parmi ces arbres possédant de grandes branches qui semblaient vouloir m'attraper.  Dans cette immense forêt il y avait une drôle d'ambiance, comme pesante. J'étais seul mais j'avais sans cesse l'impression d'être suivi, observé. Je poursuivais ma marche sans être sûr de moi. Je me sentais étrangement mal à l'aise. Tous ces arbres autour de moi, grands, silencieux et bougeant au gré du vent, me faisaient peur. La brume qui devenait de plus en plus épaisse m'empêchait de voir autour de moi. De petits bruits, craquements, et même des cris lointains m'effrayaient. Je tournai sur moi-même pour essayer, malgré le brouillard, d'apercevoir les auteurs de ces bruits. Je me dis, afin de me rassurer, que le vent en était la cause. Mais le vent s'était calmé. Étais-je victime d'une hallucination ?"

jeudi 6 avril 2017

Le site web de la semaine #5

Cette semaine, retrouve une analyse du tableau Les Nymphéas de Claude Monet : http://www.panoramadelart.com/les-nympheas

Nymphéas, reflets verts

RAPPEL: Concours photo!!!

 
 Bonjour à tous les photographes,
 
Petit rappel: Un concours photo vous attends.
Vous êtes invités à TOUS y participer.
 
Envoyez votre photo sur ma boite e-lyco ( par mail) avec votre Prénom, Nom et titre. Je publierais les photographies sur le blog
 
 
 
Rappel du précédent article (pour les étourdis)
Vous avez appris au cours de l’année scolaire plusieurs caractéristiques sur l’impressionnisme.
C’est le moment de participer au concours photo « Ombre et lumière ». Pour cela, prenez une photographie répondant à la thématique.
Pour participer rien de plus simple : Connectez-vous sur le Blog http://impressionsnormandes.blogspot.fr/ , Envoyez votre photo sur ma boite e-lyco ( par mail) avec votre Prénom, Nom et titre. Je publierais les photographies sur le blog
Les 3 photos favorites gagneront des points. (10 points pour la première, 5 points pour la 2ème et 2 points pour la 3ème.)
Les phases du concours :
Du 28 mars au 25 Avril → Postez vos photos sur le blog.
Du 25 avril au 4 mai → Votez pour votre photo préférée sur le blog.
Le 5 mai -> Résultats.
Bonne créativité,
Mme BOULAY.

Le texte d'Océane F.

"J'apercevais le bois et savais que je devais le traverser. Mon cheval ne paraissait pas plus à l'aise que moi ; peut-être ressentait-il l'angoisse qui m'étreignait. Les arbres dénudés ; les troncs immenses tendus vers le ciel, peut-être pour y trouver une lumière qui faisait cruellement défaut ; leurs branches squelettiques enveloppées d'une brume qui envahissait l'horizon déjà mal dessiné m'intriguaient et je m'interrogeais sur le sentier que je devais emprunter. Cette brume, dense, humide, me glaçait et j'avais l'impression que les branches étaient des griffes acérées qui allaient me saisir. Brrr, ne pas réfléchir, avancer, avancer encore jusqu'à l'orée et tenir fermement les rênes pour sortir de cette ambiance oppressante. J'étais à peine entré dans le sous-bois que je ne pensais qu'à en sortir rapidement car en plus de la brume, la nuit tombait et je n'apercevais pas le moindre clair de lune. J'incitais mon cheval à galoper pour arriver aussi vite que possible à la lisière opposée. Il paraissait d'accord avec moi car il se surpassait. On aperçut enfin une lueur qui grandissait à notre approche. C'était le village. Il ne nous restait plus qu'à repérer la lanterne de notre logis."

mercredi 5 avril 2017

Les questions de la semaine n°22 - Solutions et résultats.

Un grand bravo à Nathan et à Youna.

Passons maintenant aux réponses.

En dessin, une caricature est un portrait qui grossit les caractéristiques physiques ou les défauts d'une personne, dans le but de faire sourire. Dans les années 1850, au Havre où il grandit, le jeune Claude Monet s'adonne à la caricature des notables de la ville. Ses portraits sont vendus chez un papetier encadreur du nom de Gravier.

Caricature d'un homme à la tabatière, vers 1858.
Le futur peintre signe alors ses dessins O. (pour Oscar) Monet.

Gravier est également l'ancien associé du peintre Eugène Boudin (1824-1898), qui lui confie quelques toiles à négocier. C'est dans sa boutique qu'il organise la rencontre déterminante entre les deux artistes.

Eugène Boudin, Scène de plage à Trouville, 1863.

Eugène Boudin est alors un peintre à la notoriété grandissante, qui a déjà vendu une vingtaine de ses tableaux et qui a exposé une toile au Salon de peinture où sont présentées les œuvres des artistes reconnus par l'Académie des Beaux-Arts. Natif du port de Honfleur, Boudin se consacre à la peinture de paysages extérieurs normands et apprécie tout particulièrement les scènes de plage. Surnommé le "peintre des beautés atmosphériques" par son ami le poète Charles Baudelaire, il est l'un des précurseurs du mouvement impressionniste.

Eugène Boudin, Le Havre, Coucher de soleil sur le rivage, vers 1885.

Dans un entretien de 1922, Claude Monet avouera : "Si je suis devenu peintre, c'est à Eugène Boudin que je le dois".  Quelques mois après la rencontre évoquée dans la question d'hier, les deux hommes peignent ensemble. Aux côtés de Boudin, Monet délaisse la caricature et apprend à travailler en plein air, en se concentrant sur les nuances qui rendent compte des variations de la lumière.

Durant l'été 1858, Monet présente à l'exposition municipale du Havre une première toile, intitulée Vue prise à Rouelles. L'influence de Boudin y est visible à travers l'utilisation de couleurs claires dans la partie supérieure du tableau et la place importante accordée au ciel, qui se reflète également dans l'eau au premier plan.

Claude Monet, Vue prise à Rouelles, 1858.

A demain pour découvrir un nouveau texte !

mardi 4 avril 2017

Les questions de la semaine n°22

A vos marques ! Prêts ? Cherchez... !

Les questions de la semaine n°22

En 1858, le jeune Claude Monet expose chez le papetier Gravier ses caricatures de personnalités du Havre. Voici ce que lui dit un peintre célèbre lorsqu'il vit pour la première fois ces œuvres :
"C'est amusant, c'est leste, c'est enlevé. Vous êtes doué ; ça se voit tout de suite. Mais vous n'allez pas, j'espère, en rester là. C'est très bien pour un début, mais vous ne tarderez pas à en avoir assez [...]. Étudiez, apprenez à voir et à peindre, dessinez, faites du paysage. C'est si beau, la mer et les ciels, les bêtes, les gens et les arbres, tels que la nature les a faits, avec leur caractère, leur vraie manière d'être, dans la lumière, dans l'air, tels qu'ils sont."
1. Qu'est-ce qu'une caricature lorsqu'on parle d'un dessin ?

2.  Quel conseil est donné au futur peintre des Nymphéas ?

3. Qui donna ce conseil ?

Indice : Peintre né à Honfleur le 12 juillet 1824 et mort à Deauville le 8 août 1898.

Vous connaissez le refrain : chacune de vos réponses sera une phrase verbale sans erreur d'orthographe, accompagnée du numéro de la question correspondante...

Le texte de Deniz-Lucas.

" Je m'en revenais de Rouen où j'avais passé une agréable soirée, en compagnie de mes amis. Je rentrais en calèche, il faisait sombre et le temps était brumeux. Je ne pouvais rien distinguer à plus d'un mètre de moi. Je ressentais une sorte de crainte. 
Tout à coup, la roue avant droite de ma calèche se brisa. Je dus trouver un moyen de la réparer pour pouvoir rentrer chez moi, mais j'étais fatigué et il pleuvait. J'étais tout trempé, le sol était boueux, il ressemblait à de la vase. L'eau glaçante qui me coulait dans le dos me provoqua une peur horrible.
J'étais environ à trente kilomètres de chez moi, sur une route peu fréquentée. Il devait être désormais trois heures du matin et je n'arrivais même plus à distinguer les arbres autour de moi. Tout à coup, une branche se cassa et mon cheval prit peur. Il partit à toute allure et je ne pus le rattraper. Je me retrouvai seul dans cette forêt sombre. J'étais terrifié dès que j'entendais un bruit." 

Art plastiques et impresionnisme

Bonjour aux artistes en herbe!

Je vous propose de me donner 2 caractéristiques  communes à ces 3 œuvres impressionnistes.
La contrainte: Ne jamais donner les mêmes réponses que les précédents ;)
Bonne chance
Mme BOULAY (Artiste en herbe ++ ;))

Georges Seurat, Seine à la Grande Jatte,vers 1887
 
 
Paul Signac, Le Pin Bertaud, Saint-Tropez,1906.
 
 
Vincent Van Gogh, Nuit étoilée-1889.

lundi 3 avril 2017

Le texte de Léa D.


"J'étais parti depuis une heure de Rouen où j'avais dîné chez des amis. Le bruit des sabots des chevaux résonnait de plus en plus à l'approche de l'immense forêt sombre. La brume était épaisse, dense. Le conducteur de ma calèche fit ralentir les chevaux, car il n'y voyait rien.
Soudain, le cocher arrêta la calèche. Il descendit de son poste pour allumer les phares. Nous continuâmes à avancer sur le chemin. J'entendis des branches qui frottaient contre les parois, comme pour caresser la calèche. Ce chemin semblait rarement emprunté. Une rafale de vent vint emporter mon chapeau.
Après le vent, la pluie arriva. Une pluie forte, qui ne semblait pas vouloir s'arrêter. Je commençais à avoir un pressentiment étrange, comme si la pluie voulait m'avertir d'un malheur. Je demandai au cocher de presser l'allure des chevaux.
Nous sortîmes de la forêt un quart d'heure plus tard et la pluie s'arrêta, comme par magie. Des hurlements de loups résonnèrent au loin. Puis la petite ville où je réside apparut." 

dimanche 2 avril 2017

Le texte de Simon R.

"Je m'en revenais de Rouen où j'avais passé une agréable soirée en compagnie de mes amis. La forêt que je traversais était brumeuse, brumeuse, si brumeuse que je voyais à peine le chemin. Mon cheval, pour je ne sais quelle raison, avait pris peur un peu plus tôt et j'avais chuté. Sous l'effet de l'affolement il avait fui vers le nord, me laissant seul au beau milieu de nulle part. 


Ça faisait maintenant une heure que je marchais. Une légère brise humide me caressait le visage. Il faisait froid dans cette forêt, j'avais l'impression que les arbres m'observaient, comme s'ils étaient à l'affût d'une proie. Tous ces arbres avaient l'air malades, même l'air que je respirais semblait malsain. Rien ne bougeait, tout était calme, si calme. La brise faisait à peine trembler les branches.
Je poursuivis mon chemin. Cette forêt me rendait mal à l'aise. La brume qui semblait errer me donnait des frayeurs. Au loin j'aperçus la fin de la forêt, mais plus je m'approchai et plus elle me sembla s'éloigner."

samedi 1 avril 2017

Le texte de Zyad.

"Je me réveillai, seul, allongé sur un tapis de feuilles humides qui me collait au corps comme de la poix. Je me levai, péniblement. Le sol était instable et les seules branches qui me servaient d'appui menaçaient de céder sous mon poids. Je scrutai les alentours, tout était brumeux.

J'avançai dans cette forêt sombre qui me forçait à marcher l'aveugle, sans le moindre repère. Mes pas étaient hasardeux et le sol s'enfonçait sous mon poids. Ma progression était lente et une angoisse indescriptible m'étreint. J'avais la vague impression d'être talonné, mais je ne pouvais être sûr de cette affirmation car mes pas couvraient les bruits aux alentours. L'atmosphère devenait lourde, étouffante, oppressante. Le sol semblait vouloir m'avaler à chacun de mes pas. Cet univers me paraissait hostile. Une brise me caressa alors le visage, ce qui me donna des frissons, mais je ne sus si c'étaient des frissons de peur ou de froid."