lundi 3 avril 2017

Le texte de Léa D.


"J'étais parti depuis une heure de Rouen où j'avais dîné chez des amis. Le bruit des sabots des chevaux résonnait de plus en plus à l'approche de l'immense forêt sombre. La brume était épaisse, dense. Le conducteur de ma calèche fit ralentir les chevaux, car il n'y voyait rien.
Soudain, le cocher arrêta la calèche. Il descendit de son poste pour allumer les phares. Nous continuâmes à avancer sur le chemin. J'entendis des branches qui frottaient contre les parois, comme pour caresser la calèche. Ce chemin semblait rarement emprunté. Une rafale de vent vint emporter mon chapeau.
Après le vent, la pluie arriva. Une pluie forte, qui ne semblait pas vouloir s'arrêter. Je commençais à avoir un pressentiment étrange, comme si la pluie voulait m'avertir d'un malheur. Je demandai au cocher de presser l'allure des chevaux.
Nous sortîmes de la forêt un quart d'heure plus tard et la pluie s'arrêta, comme par magie. Des hurlements de loups résonnèrent au loin. Puis la petite ville où je réside apparut." 

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