mardi 31 janvier 2017

La question de la semaine n°13

Ce soir, les impressionnistes vont nous faire voyager jusqu'au Japon et aux origines du manga ! Amateurs éclairés, ne passez pas votre tour... 

La question de la semaine n°13

Qui est l'auteur de cette célèbre image ?


Indice n°1 : Cet artiste japonais s'est parfois surnommé le "vieux fou de dessin".

Indice n°2 : L'estampe ci-dessus a pour titre La Grande Vague de Kanagawa.

Vous répondrez en faisant une phrase. Que le plus rapide gagne !

A tout de suite...

Le texte de Matis.

"C'était en novembre 1890. Je me rendais à cheval, en Normandie, pas très loin de Rouen, chez un ami d'enfance. Il faisait beau ce jour-là. J'étais parti le matin pour arriver l'après-midi. J'arrivai soudain sur une route étroite entourée d'une forêt. Il y avait du brouillard au loin. Plus j'avançais, moins je voyais. Enfin, je ne perçus plus les choses qu'à un ou deux mètres de moi. J'entendis des pas dans la forêt, de chaque côté de moi, mais je ne distinguai rien. Une branche tomba alors juste devant moi, je sursautai. Je commençais à avoir peur et mon cheval n'était plus tranquille. J'avais l'impression d'être suivi et je regardais souvent derrière moi. Je crus entendre une voix, je demandai s'il y avait quelqu'un, mais personne ne répondit. J'avançais toujours, quand j'aperçus soudain une lumière qui m'éblouit. Je tombai alors de mon cheval qui s'échappa au galop. J'étais allongé par terre. J'aperçus une ombre..."

lundi 30 janvier 2017

Le texte d'Adèle R.

"Ce soir-là, des amis m'avaient invité à venir souper chez eux. Je connaissais très mal la route, car la dernière fois que je l'avais empruntée, il faisait très sombre. Je me rappelai du raccourci dont mes amis m'avaient parlé la veille : "Tu tourneras à gauche avant Dieppe, tu verras alors un petit chemin bordé d'arbres et tu prendras ensuite la première à droite." 
Je pris alors la route indiquée et débouchai sur un chemin de terre que je n'avais jamais emprunté. Plus j'avançais et moins je distinguais ce qui se trouvait devant moi. A cause du brouillard et de la nuit qui tombait, je faillis tomber à plusieurs reprises.


Il n'y avait pas le moindre signe de vie dans les champs à côté, pas une vache, pas un cheval. Seul le bourdonnement des moustiques me donnait l'impression d'être moins seul. Je ressentais malgré cela l'impression d'être regardé. J'entendis à plusieurs reprises un crissement qui me fit froid dans le dos. Il ne cessa pas du trajet, et plusieurs fois je sentis quelque chose me frôler dans le dos. Sans doute n'était-ce rien d'autre que le vent. La boue collait à mes chaussures comme si elle voulait m'emmener avec elle au plus profond de la terre. Les arbres avaient perdu leurs feuilles et ils semblaient me montrer de leurs branches pointues et crochues comme des doigts."

dimanche 29 janvier 2017

Le texte de Julie M.

"Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé. J'en ai encore la chair de poule. Je revenais à pied de chez mes amis. J'avais l'esprit ailleurs, heureux, mais je ressentais un mal de tête intense, j'avais sûrement trop bu. 
J'arrivai au niveau d'une route. Je distinguais des arbres qui avaient l'air de monstres géants avec des milliers de bras qui semblaient prêts à m'attraper pour me dévorer tout cru. Je commençai à me sentir angoissé. Plus j'avançais et plus il faisait noir, noir, encore noir. Un grand frisson de peur m'envahit. Je m'arrêtai pour reprendre mes esprits. Tout à coup il me sembla entendre des loups, des loups, oui, je crois bien... des loups, comme s'ils me poursuivaient. Je me retournai inquiet, je ne distinguai rien à l'horizon. J'étais en sueur, effrayé, paniqué, je crus que j'étais fou. Il me restait encore quelques kilomètres à parcourir avant de rentrer chez moi et j'avais l'impression que je n'y arriverais jamais."

samedi 28 janvier 2017

Le texte de Clara.

"La nuit tombait lentement, mais la lune était déjà visible. Elle était entourée d'un halo clair et projetait des ombres inquiétantes sur le sol. Le ciel était sombre, sombre, si sombre qu'aucune étoile n'apparaissait. J'avançais dans une allée bordée de peupliers, ces géants armés de longues griffes, qui semblaient me regarder passer. Tout autour, ce n'étaient que des champs à perte de vue, comme une étendue de sable quand la mer se retire si loin qu'il est impossible de l'apercevoir. Soudain, une légère brise se leva, apportant avec elle les effluves des feuilles mortes tombées sur le sol. Au bout d'un moment qui me sembla une éternité, la brise sifflante s'arrêta subitement et fut remplacée par une brume silencieuse qui progressait lentement avec ses tentacules blanchâtres. Ma vue était alors gênée, je voyais à peine à trois pas devant moi. Les arbres qui m'étaient apparus avec netteté devenaient des masses sombres, indistinctes et effrayantes. Au loin, il me semblait entendre des sifflements. Peut-être n'était-ce que le vent qui s'était remis à souffler ; je n'en savais rien. Je m'arrêtai et scrutai le paysage. Il me sembla percevoir du mouvement sur ma gauche. Je crus entendre des halètements, des piétinements. Je tournai sur moi-même, tentant d'apercevoir les auteurs de ces bruits, s'ils existaient. Je ne vis rien. Mon imagination me jouait-elle des tours ? Y avait-il quelqu'un ou quelque chose dans les parages ? Inquiet, je pressai le pas..."

Le texte de Hugo.

"J'étais seul sur cette route sans lumière. Je distinguais à peine le bout de mon nez. Cette vilaine et épaisse brume rendait ma marche difficile. Arrivé sous le tunnel formé par les arbres, je m'arrêtai après avoir entendu une branche craquer non loin de moi. Je repris ma route, pensant que le bruit était sûrement un mauvais tour de mon imagination. J'entendis le même bruit, au même endroit, un bruit si indistinct, si vague. Je demandai avec doute : "Y a-t-il quelqu'un ?"
Aucune réponse. Je repris ma route, me forçant à croire que ce bruit était irréel. Les flaques d'eau sur la route me trempaient les pieds à chaque pas. Quelques chants de corbeaux, le coassement des grenouilles, puis, tout à coup, rien, plus un seul bruit, rien. Aucun signe de vie. Les feuilles commencèrent à tomber en abondance, saturant ce ciel épais de brouillard. Je vis au loin un halo très lumineux. Je fermai les yeux un instant puis les rouvrit pour voir si cette tache blanche était réelle. Elle s'était rapprochée. Je répétai cette opération plusieurs fois jusqu'à ce que ce halo fût juste devant moi. Je ressentis alors un souffle gelé, qui me glaça le visage. Était-ce le vent, était-ce le souffle d'une quelconque forme de vie ? Je n'en sus rien...!"

Le texte du jour

Cette semaine, après avoir travaillé sur les décors des récits fantastiques, chaque élève de 4B a rédigé une description à la manière de Maupassant, en s'inspirant de cette image :


Ce décor normand devait être vu à travers le regard du personnage principal qui cheminait sur la route.

Pour les jours à venir, je vous propose donc de découvrir les textes les plus réussis... 

Aujourd'hui, nous commençons cette nouvelle série avec le texte de Hugo. Bonne lecture à vous !

mercredi 25 janvier 2017

La question de la semaine n°12 - Solutions et résultats.

Well done Sullivan : tu gagnes deux points supplémentaires !

"Cauchemar" était en effet le nom commun que l'on retrouvait dans les trois extraits.

Ce substantif d'origine picarde est apparu en français au Moyen Âge, dès le quatorzième siècle. Il a été formé à partir du verbe "cauchier" qui signifie "presser", "fouler" et du nom "mare", emprunté au néerlandais et désignant un "fantôme provoquant de mauvais rêves". On retrouve aussi ce mot en anglais et en allemand, où cauchemar se dit respectivement "nightmare" et Nachtmahr".

Ainsi, selon l'étymologie, un cauchemar est dû à la présence d'un fantôme qui étouffe le dormeur en oppressant sa poitrine... C'est ce qu'a représenté le peintre suisse Johann Heinrich Füssli dans ses tableaux intitulés Le Cauchemar. On y voit un démon assis sur une femme endormie :

Le Cauchemar, Johann Heinrich Füssli, 1781.

Le Cauchemar, Johann Heinrich Füssli, 1790-1791.

Sur ces toiles (qui ne sont pas impressionnistes !) on remarque aussi la présence d'une tête de cheval. Il s'agit là d'un jeu de mots, car "mare" signifie également "jument" en anglais.

L'extrait du "Horla" proposé hier représentait cette même scène : "quelqu'un" venait littéralement étouffer, "étrangler" le personnage assoupi.

Le thème du cauchemar est très présent dans l'oeuvre de Maupassant (c'est d'ailleurs le sous-titre d'un de ses contes, que vous pouvez lire ici, en version Open Dyslexic ou dans le recueil Clair de Lune disponible sur les liseuses). Les personnages de ses récits, victimes d'hallucinations ou de phénomènes fantastiques, parfois rattrapés par leur passé et souvent rongés par le remords, ont rarement le sommeil serein...

Voilà ! Je n'ai plus qu'à vous souhaiter de faire de beaux rêves maintenant...

A très bientôt !

mardi 24 janvier 2017

La question de la semaine n°12

Cette semaine, la question porte sur un mot souvent utilisé par Maupassant...

La question de la semaine n°12 :

Lisez les extraits de nouvelles de Maupassant ci-dessous.

1. Quel est le nom commun qui apparaît dans tous ces extraits ?

2.  Cherchez l'étymologie de ce nom commun puis expliquez à partir de quel verbe et de quel nom - dont vous donnerez à chaque fois le sens - il a été composé.

Extrait 1 ("Le Horla", deuxième version)
"Je dors - longtemps - deux ou trois heures - puis un rêve - non - un cauchemar m’étreint. Je sens bien que je suis couché et que je dors,... je le sens et je le sais... et je sens aussi que quelqu’un s’approche de moi, me regarde, me palpe, monte sur mon lit, s’agenouille sur ma poitrine, me prend le cou entre ses mains et serre... serre... de toute sa force pour m’étrangler." 

Extrait 2 ("Sur l'eau")
"Lorsque mon gosier fut absolument paralysé, j’écoutai. - Un chien hurlait, très loin. Je bus encore et je m’étendis tout de mon long au fond du bateau. Je restai ainsi peut-être une heure, peut-être deux, sans dormir, les yeux ouverts, avec des cauchemars autour de moi. Je n’osais pas me lever et pourtant je le désirais violemment ; je remettais de minute en minute. Je me disais : « Allons, debout ! » et j’avais peur de faire un mouvement."

Extrait 3 ("La Main")
"Or, une nuit, trois mois après le crime, j’eus un affreux cauchemar. Il me sembla que je voyais la main, l’horrible main, courir comme un scorpion ou comme une araignée le long de mes rideaux et de mes murs. Trois fois, je me réveillai, trois fois je me rendormis, trois fois je revis le hideux débris galoper autour de ma chambre en remuant les doigts comme des pattes."

Vous connaissez la chanson : il faudra répondre en faisant des phrases et en précisant le numéro de la question. Comme d'habituuuude...

J'espère que les 4B ont gardé la forme cette semaine !

Ne rêvez pas trop et pressez-vous pour être parmi les plus rapides...


A tout de suite !

lundi 23 janvier 2017

"Sur l'Eau"...

Chers élèves de 4e B,

Vous pouvez lire en entier la nouvelle "Sur l'Eau" dont nous avons écouté aujourd'hui un extrait lu par Guillaume Gallienne. Vous trouverez ce texte dans le recueil intitulé La Maison Tellier, disponible sur les liseuses...

"J'étais comme enseveli jusqu'à la ceinture dans une nappe de coton d'une blancheur singulière, et il me venait des imaginations fantastiques. Je me figurais qu'on essayait de monter dans ma barque..."

Claude Monet, La Barque, 1887.

Pour les élèves de 4e A qui souhaiteraient découvrir ce texte, vous pouvez le lire ici (ou   pour la version Open Dyslexic).

Enfin, si vous voulez continuer à frissonner, l'émission de Guillaume Gallienne est entièrement disponible ci-dessous :



A demain !

Le site web de la semaine #2

Dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, une exposition consacrée à Eugène Boudin, l'atelier de la lumière, a été retranscrite en vidéo. Vous pourrez observer notamment des vues du littoral normand.

A retrouver ICI.

Marée montante à Deauville - Eugène Boudin
 

mercredi 18 janvier 2017

La question de la semaine n°11 - Solution et résultat.

Héloïse et Sullivan remportent le point de la semaine. Bravo pour votre rapidité !

Le monument mondialement connu qui figurait sur la photographie est la cathédrale Notre-Dame de Rouen.


Construite à partir du douzième siècle, cette cathédrale gothique dotée au 19e siècle d'une flèche en fonte de 151 mètres fut un temps le plus haut monument du monde. Aujourd'hui encore, elle demeure la plus haute cathédrale de France et la deuxième du monde, après celle de Cologne en Allemagne.


En raison de l'absence de symétrie de sa façade, Notre-Dame de Rouen est souvent surnommée "la plus humaine des cathédrales". La tour de gauche, dont la construction débuta en 1145, s'appelle la "Tour Saint-Romain", en hommage au saint patron de la ville de Rouen. A droite s'élève la "Tour de Beurre", datée du début du 16e siècle, qui doit son nom à son financement : elle fut en effet érigée grâce à la taxe payée par les plus riches Rouennais pour pouvoir consommer des laitages durant la période du Carême.

L'intérieur de l'édifice abrite le gisant du Duc de Normandie et roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion (1157-1199), qui, à sa mort, légua son cœur à la cathédrale.

C'est sans doute Claude Monet qui a le plus participé à la notoriété de la cathédrale. Venu à Rouen au début des années 1890 pour régler une affaire de famille, le peintre tomba sous le charme de sa façade : la lumière et ses ombres ne cessent de transformer cette dentelle de pierre...


Il s'installa alors à Rouen, et, de 1892 à 1894, par temps pluvieux ou ensoleillé, le matin ou le soir, l'hiver ou l'été, composa trente toiles représentant l'édifice. Il s'agit d'une des plus célèbres séries de Monet, dont les différents tableaux sont aujourd'hui éparpillés dans les musées du monde entier...

La Cathédrale de Rouen.
Le portail et la tour d'Albane. Temps gris.
1894.
Cathédrale de Rouen, au soleil couchant, 1894.
Cathédrale de Rouen, façade ouest, au soleil, 1892.
Le Portail, (soleil), 1892.

Nous finirons cet article avec Maupassant, qui mentionna à plusieurs reprises Notre-Dame de Rouen dans ses œuvres, notamment au début de sa nouvelle "Le Horla" :
 "De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent.
    À gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l'air bleu des belles matinées, jetant jusqu'à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d'airain que la brise m'apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu'elle s'éveille ou s'assoupit. 
Comme il faisait bon ce matin !"
Claude Monet, Vue générale de Rouen, 1892.

A très bientôt !

mardi 17 janvier 2017

La question de la semaine n°11

J'espère que vous serez tous bien connectés ce soir !

La question de la semaine n°11

Quel est le monument sur la photographie ci-dessous ?


Indice n°1 :  La plus haute de France...

Indice n°2 : Peinte trente fois par Claude Monet !

Comme d'habitude, j'attends une réponse sous forme de phrase... et je suis en réunion : je vous répondrai dès que je le pourrai !

Y aura-t-il davantage d'élèves de 4B à participer ce soir ?  

A très vite !

lundi 16 janvier 2017

Le site web de la semaine #1


Pas de livre cette semaine mais un article en ligne intitulé "Les citadins à la campagne" : au XIXème siècle, les peintres impressionnistes se plaisent à peindre la campagne idéalisée par les hommes et les femmes vivant en ville.

=> Les citadins à la campagne

A découvrir : une courte analyse du tableau Les coquelicots de Monet.


Le Horla...

Le nom fort étrange de cette nouvelle a fait réagir certains d'entre vous lorsque je l'ai évoqué en classe la semaine dernière. 

Ce texte fantastique, dont il existe deux versions, est un des textes les plus célèbres de Maupassant. Pas étonnant, donc, qu'il ait pu inspirer d'autres artistes ainsi que des chanteurs actuels (oui, Hugo, le morceau de Nekfeu que tu évoquais fait bien référence à cette nouvelle). Quand je vous dis qu'il ne prendra jamais une ride, notre Maupassant !

A votre tour, élèves chanceux de 4B (ce sera bientôt votre tour, les 4A), de découvrir ce chef d'oeuvre ! 

Première de couverture d'une édition du Horla de 1908.

Pour le mardi 24 janvier, vous devez lire intégralement la deuxième version de cette nouvelle, présentée sous la forme d'un journal intime débutant le "8 mai". Elle est disponible sur les liseuses, dans le recueil intitulé... Le Horla. Ce jour-là, il y aura un questionnaire de lecture évaluant votre compréhension du texte. Je vous conseille de nouveau de prendre des notes de lecture que vous pourrez consulter. Faites-y figurer, pour chaque jour dont la date est donnée par le narrateur, les événements vécus par le personnage ainsi que l'endroit où l'action se passe.

Si besoin, vous pouvez lire le texte en cliquant sur ce lien. Une version audio est également disponible sur ce site. Je reste bien entendu à votre disposition si vous avez des questions...

Bonne lecture !

dimanche 15 janvier 2017

La question de la semaine : le récapitulatif des points.

Réclamée à juste titre par certains d'entre vous, voici la répartition des points remportés lors de la question de la semaine. Les scores actuels, dans l'ordre croissant, sont :

5e place :  Adèle R., Amandine et Lou, ex æquo avec 1 point 

4e place :  Sullivan, 2 points

3e place : Youna, 3 points

2e place : Nathan et Simon P., ex æquo avec 5 points

1ère place (roulement de tambours...) Romane, 6 points

Le détail de la répartition peut être consulté ici

Comme vous pouvez le constater, le match est très serré ! Continuez à venir sur le blog, car rien n'est joué encore : il reste beaucoup de questions à venir...

J'espère que les 4eB qui liront ce message viendront plus nombreux tenter leur chance !

A très bientôt...

mercredi 11 janvier 2017

La question de la semaine n°10 - Solutions et résultats.

Cette semaine, le palmarès est 100 % masculin : un grand bravo à Nathan et Sullivan qui remportent chacun un point ! 

En effet, les extraits 1, 2 et 3 étaient respectivement issus des contes "Le Petit Fût", "Aux Champs" et "La Parure".

L'extrait 3 est un passage d'une nouvelle que vous n'avez pas (encore) lue, intitulée "Le Tic" (bien vu, Héloïse !). Ce texte est paru dans le journal Le Gaulois en 1884 puis dans le recueil Le Colporteur en 1900 (il s'agit d'une publication "posthume", c'est-à-dire qui a eu lieu après la mort de l'auteur).

A l'occasion de la question de la semaine dernière, nous avons vu qu'un peintre ou un écrivain s'inspire toujours du travail des artistes qui l'ont précédé et qui l'ont marqué durant sa jeunesse. Jusqu'à ses treize ans, Maupassant fut éduqué par sa mère Laure qui lui fit lire Homère, Virgile et... Shakespeare. 

Amie de l'écrivain Gustave Flaubert, très cultivée,
 Laure de Maupassant fit découvrir à son fils Guy
les grands classiques de la littérature.

Les biographes rapportent que le jeune Guy fut très impressionné par la découverte des œuvres du dramaturge anglais (1). 

Cette admiration se retrouve, dans un clin d’œil plein d'humour noir, dans la nouvelle Le Tic", dont l'héroïne, prénommée Juliette, se retrouve enfermée dans le caveau familial... J'espère que vous saisissez à quelle oeuvre de Shakespeare Maupassant fait allusion... 😉 Cependant, Roméo a bien changé, vous verrez...

Pour lire ce conte également teinté de fantastique, rendez-vous ici. La version OpenDys est disponible en cliquant .

Bonne lecture et à bientôt !

(1) Voir le "Quid de Guy de Maupassant" de Dominique Frémy, Brigitte Monglond et Bernard Benech in Œuvres Complètes de Maupassant, tome 1, collection "Bouquins", Robert Laffont, p.20 et 23.  

mardi 10 janvier 2017

La question de la semaine n°10

Et c'est reparti pour un tour... !

Les questions de la semaine n°10

Lisez ci-dessous ces passages de nouvelles de Guy de Maupassant puis répondez aux questions suivantes, en faisant des phrases :

1. Lequel de ces textes est extrait d'une nouvelle que nous n'avons pas lue ?

2. Donnez le titre des nouvelles dont sont extraits les autres textes.

Extrait 1
"Elle ne dormit pas la nuit suivante. Pendant quatre jours, elle eut une fièvre d’hésitation. Elle flairait bien quelque chose de mauvais pour elle là dedans, mais la pensée des trente écus par mois, de ce bel argent sonnant qui s’en viendrait couler dans son tablier, qui lui tomberait comme ça du ciel, sans rien faire, la ravageait de désir."
Extrait 2 :
"Et il disparut dans la nuit."
Extrait 3
"Quelle nuit ! Il faisait froid ; mon feu s'était éteint dans la grande cheminée ; et le vent, un vent d'hiver, un vent glacé, un grand vent de pleine gelée, heurtait les fenêtres avec un bruit sinistre et régulier. Combien s'écoula-t-il d'heures ? J'étais là, sans dormir, affaissé, accablé, les yeux ouverts, les jambes allongées, le corps mou, mort, et l'esprit engourdi de désespoir. Tout à coup, la grande cloche de la porte d'entrée, la grande cloche du vestibule tinta."
Extrait 4
"Tout à coup elle découvrit, dans une boîte de satin noir, une superbe rivière de diamants, et son cœur se mit à battre d'un désir immodéré. Ses mains tremblaient en la prenant. Elle l'attacha autour de sa gorge, sur sa robe montante, et demeura en extase devant elle-même."

Pour gagner le point de la deuxième question, tous les titres des nouvelles devront donc figurer dans votre réponse que vous donnerez en une seule fois

La publication de cet article a été programmée car je suis actuellement en réunion. Je vous répondrai dès que possible. 

Bon jeu et à très vite !

jeudi 5 janvier 2017

Oyez, oyez, braves gens de 4ème B...

... nous allons bientôt lire en classe une nouvelle fantastique de Maupassant intitulée "Le Horla":


Pour ce faire, n'oubliez pas de faire compléter par vos parents "la charte de prêt de liseuse"... et de me redonner ce document demain vendredi 06 janvier ou lundi 09 janvier au plus tard.

Si de braves gens de 4ème A lisent ce message, qu'ils n'aient pas d'inquiétude : leur tour viendra également où ils liront cette nouvelle...

Bonne soirée à tous et à demain !

mercredi 4 janvier 2017

La question de la semaine n°9 - Solutions et résultats.

Bien joué Nathan et Amandine : vous remportez chacun un point ! Et puis les semaines se suivent et se ressemblent puisque Romane gagne, encore une fois, deux points ! 

Je félicite aussi Youna pour sa grande persévérance et sa volonté de comprendre. Le point pour la question bonus est amplement mérité. C'est très bien !

J'espère que les 4B viendront plus nombreux la semaine prochaine et que certains habitués auront bien réglé leurs montres ;) ...


Passons maintenant à la correction des questions. Commençons par les tableaux et l'affiche :

L’œuvre n°1 a été peinte par Claude Monet (1840-1926), que vous commencez à connaître...  Au début des années 1880, l'artiste a peint plusieurs paysages de Varengeville-sur-Mer et de ses environs, en Normandie. Le tableau à l'arrière-plan du blog a d'ailleurs été réalisé durant cette période, dans la commune voisine, à Pourville-sur-Mer :

Claude Monet, La falaise à Pourville, 1882


Jean-Francis Auburtin (1866-1930) est l'auteur de l’œuvre n°2. Ce peintre fut profondément influencé par le travail de Claude Monet qu'il côtoya en Normandie entre 1896 et 1897. On retrouve dans son œuvre un goût prononcé pour l'étude des variations de lumière ainsi que des façons de peindre appréciées ou initiées par l'auteur des Nymphéas, notamment la peinture de plein air et la réalisation de séries. 

Jean-Francis Auburtin, La Côte sauvage, Belle-Ile-en-Mer, 1895.
Belle-Ile-en-Mer est une île bretonne, mais la façon de peindre fait que ce paysage ressemble aux toiles normandes de Monet.


L’œuvre n°3 est l'affiche du dernier film d'animation réalisé par Jean-François Laguionie (rappelez-vous : il est l'auteur du film Le Tableau que nous avions étudié l'an dernier). Dans ce long-métrage, le cinéaste affirme avoir voulu rendre hommage à la peinture de Jean-Francis Auburtin dont il admire le travail. L'histoire se déroule à "Biligen-sur-Mer", une station balnéaire inspirée des villes normandes de la Côte d'Albâtre (1).

Photogrammes extraits de Louise en Hiver, 2016.

Ce film sera à l'affiche au cinéma de Laval du 11 au 17 janvier :





Venons-en maintenant à l’œuvre n°1, qui est l'extrait d'un texte écrit par André Malraux (1901-1976). Cet auteur français a rédigé de nombreux ouvrages sur l'art. Dans Les Voix du Silence, il affirme que les artistes s'inspirent avant tout du travail de leurs prédécesseurs. Ainsi, ce qui influence les peintres, ce ne sont pas les paysages qu'ils voient, mais d'abord les tableaux réalisés par d'autres et qu'ils ont pu admirer.

Observez les trois images de l'article d'hier, comparez celles de l'article d'aujourd'hui : les ressemblances abondent, vous ne trouvez pas ?

A très bientôt !

(1) Pour lire quelques commentaires de Jean-François Laguionie sur son film, rendez-vous ici.

mardi 3 janvier 2017

La question de la semaine n°9

Prêts pour les premières questions de l'année ?

Les questions de la semaine n°9

1. Trouvez l'auteur de chaque œuvre. 

Question bonus (pour faire travailler les méninges !) : En quoi les œuvres n°2, 3 et 4 illustrent-elles l'idée exprimée dans l'œuvre n°1 ?

Oeuvre n°1 :
"De même qu'un musicien aime la musique et non les rossignols, un poète les vers et non les couchers de soleil, un peintre n'est pas d'abord un homme qui aime les figures et les paysages : c'est d'abord un homme qui aime les tableaux. [...] Ce qui fait l'artiste, c'est d'avoir été dans l'adolescence plus profondément atteint par la découverte des œuvres d'art que par celle des choses qu'elles représentent."
Indice : Cette citation est extraite d'un livre de 1951 intitulé Les Voix du Silence.

 Oeuvre n°2 :

Marée basse à Varengeville, 1882.

Indice
: L'auteur de ce tableau possédait une maison et un jardin à Giverny. 

Oeuvre n°3 :

Falaises à Varengeville, premier quart du 20ème siècle.

Indice : L'auteur de ce tableau est mort le 22 mai 1930, à Dieppe, non loin de Varengeville.

Oeuvre n°4 : 


Louise en Hiver, 2016.

Indice : Un indice est-il nécessaire ? Non, votre bonne vue devrait suffire !


Il y a un point à remporter pour chaque artiste trouvé (vous indiquerez clairement le numéro de l'œuvre) et un point pour la question bonus.

Vous ferez des phrases pour répondre !

A tout de suite...